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Aperçu de la manière dont le Canada prévient les éclosions de la grippe aviaire, s'y prépare et y répond

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L'influenza aviaire (IA) est une infection virale contagieuse qui peut toucher plusieurs espèces de volailles, notamment les poulets et les dindons, ainsi que des oiseaux de compagnie et des oiseaux sauvages. Les virus de l'IA peuvent être classés en deux catégories – faiblement pathogènes (IAFP) et hautement pathogènes (IAHP) – selon la gravité de la maladie provoquée chez la volaille. Les virus IAHP provoquent habituellement une maladie grave et même la mort, alors que les virus IAFP n'entraînent habituellement que peu ou pas de signes cliniques. La plupart des virus de l'IA sont faiblement pathogènes; certains sous-types sont toutefois capables de devenir hautement pathogènes. D'après les connaissances actuelles, seuls les virus IAFP des sous-types H5 et H7 peuvent devenir hautement pathogènes et leur déclaration est obligatoire.

Le gouvernement du Canada considère la menace de l'IA comme hautement prioritaire et consacre des ressources importantes à la prévention de l'introduction et de la propagation de l'IA au Canada. L'Agence canadienne d'inspection des aliments (ACIA) est au premier plan de cet effort.

L'ACIA, en collaboration avec un certain nombre de partenaires du gouvernement canadien, a mis en place une série de mesures afin de limiter les risques pour la santé animale posés par l'IA, ainsi que les répercussions économiques des éclosions qui leur sont associées. Dans le contexte de la santé humaine, ces mesures réduisent aussi le risque qu'une infection à l'IA chez les oiseaux serve de précurseur à une pandémie de grippe humaine. Les autorités internationales en matière de santé humaine et animale s'entendent pour dire que pour protéger la santé humaine, il vaut mieux diriger les efforts vers la prévention, la limitation et l'éradication des éclosions d'IA chez la volaille d'élevage.

Prévention et alerte précoce

Il existe une grande variété de virus de l'IA circulant continuellement au sein des populations d'oiseaux sauvages. La majorité d'entre eux ne provoquent pas de maladie grave chez les animaux ni chez les humains. Les premières lignes de défense contre une éclosion d'IA chez la volaille d'élevage sont les mesures de prévention et les systèmes d'alerte précoce. L'ACIA, en collaboration avec d'autres ministères, a instauré des mesures de protection afin de limiter l'introduction et la propagation de l'IA dans les populations de volailles d'élevage au Canada.

Surveillance

Le gouvernement canadien a mis sur pied deux programmes différents de surveillance des oiseaux afin de détecter le plus tôt possible les virus de l'IA menaçant les volailles d'élevage. Le premier programme cible les oiseaux sauvages, alors que le deuxième se concentre sur les troupeaux d'élevage.

Surveillance des oiseaux sauvages

L'ACIA, Environnement Canada, l'Agence de santé publique du Canada et le Centre canadien coopératif de la santé de la faune coopèrent pour mener la troisième enquête annuelle sur les virus de l'IA chez les oiseaux sauvages. Comme en 2005 et en 2006, les partenaires de l'enquête s'attendent à trouver divers virus de l'IA, dont la plupart circulent couramment chez les oiseaux sauvages, avec des conséquences nulles ou négligeables sur leur santé ou sur celle des autres animaux. L'enquête de 2007 comprend l'échantillonnage d'oiseaux vivants durant le printemps, l'été et l'automne, ainsi que l'échantillonnage d'oiseaux morts pendant toute l'année. L'enquête permettra aux autorités de détecter rapidement l'IA hautement pathogène au Canada et de mieux comprendre la présence et les caractéristiques des souches d'IA chez les oiseaux sauvages en Amérique du Nord.

Les partenaires de l'enquête s'intéressent particulièrement aux virus de l'IA qui sont hautement pathogènes ou qui ont le potentiel de le devenir. Ces virus, qui comprennent les sous-types H5 et H7, peuvent provoquer la maladie et entraîner la mort chez la volaille. La souche virale de l'IA hautement pathogène H5N1, qui circule actuellement en Asie, en Afrique et en Europe, a démontré sa capacité à frapper la volaille et les oiseaux sauvages, ainsi que les humains et d'autres espèces de mammifères.

Les résultats de l'enquête sont communiqués aux Canadiens après confirmation et peuvent être consultés sur le site Web du Centre canadien coopératif de la santé de la faune.

Surveillance des oiseaux commerciaux

L'ACIA, en collaboration avec l'industrie, a mis en place un programme de surveillance des oiseaux commerciaux, appelé Système canadien de surveillance de l'influenza aviaire à déclaration obligatoire (SCSIADO), qui complète l'enquête sur les oiseaux sauvages. Les échantillons sont prélevés chez des oiseaux vivants et analysés par les laboratoires agréés par l'ACIA. Cette enquête permet de brosser un tableau plus juste des virus de l'IA circulant dans les populations de volaille canadienne et de cerner les lacunes en matière de biosécurité dans les exploitations d'élevage, ainsi qu'à déterminer les mesures de correction à prendre. De plus, elle permettrait de surveiller attentivement les profils anormaux de productivité et de mortalité des oiseaux.

Surveillance internationale des oiseaux

Grâce à la coopération internationale et à l'échange de renseignements, le Canada surveille continuellement les développements en matière d'IA dans le monde et ajuste en conséquence ses contrôles à l'importation et ses plans d'intervention à l'égard de la maladie.

Biosécurité

Le virus de l'IA peut être transmis directement d'un oiseau à un autre par l'intermédiaire des sécrétions et des excréments, et indirectement par l'intermédiaire du déplacement par des humains, ou des aliments pour animaux, de l'eau et de l'équipement contaminés. À la lumière de la menace et des risques associés à l'IA, une attention accrue a été portée au besoin continu de protéger la volaille d'élevage par l'emploi efficace de mesures de biosécurité au niveau de l'exploitation. La biosécurité consiste à maintenir de bonnes pratiques d'hygiène et à limiter l'exposition des volailles à des sources externes de contamination.

Troupeaux commerciaux

La plupart des associations industrielles de production d'oeufs et de volailles disposent déjà de lignes directrices de sécurité pour leurs membres à titre de référence. Le rôle de l'ACIA comprend la promotion de pratiques exemplaires et l'apport de conseils techniques dans toute l'industrie de façon à ce que tous les producteurs utilisent les mesures les plus efficaces possible, et que ces mesures soient appliquées de manière homogène dans tout le pays.

Autres troupeaux

L'ACIA sait que toute la production de volaille et d'oeufs du Canada ne provient pas uniquement de grands producteurs, membres d'associations industrielles. Il existe de petits producteurs qui maintiennent ce que l'on appelle communément des « oiseaux de petits élevages ». L'ACIA, en collaboration avec les provinces et territoires, a mis en place une campagne de sensibilisation à l'intention des propriétaires de ce type de troupeaux pour les informer des pratiques exemplaires de biosécurité et pour les encourager à prendre les mesures nécessaires afin de protéger leurs troupeaux.

Mesures d'importation des oiseaux vivants

Ces mesures s'appliquent aux pays réputés exempts de virus de l'IA hautement pathogènes dans leurs troupeaux d'élevage. Le Canada continue d'interdire le commerce des volailles, des produits avicoles et des oiseaux avec tout pays jusqu'à ce que ce dernier fasse la preuve que ses troupeaux d'élevage sont exempts de virus de l'IA hautement pathogènes.

Ces mesures sont en accord avec les lignes directrices établies par l'Organisation mondiale de la santé animale (OMSA, fondée en tant qu'Office international des épizooties (OIE)) et servent de base pour la sécurité du commerce tout en protégeant la santé des humains et des animaux. Les contrôles du Canada sur les importations ont été mis sur pied de concert avec les gouvernements provinciaux, l'industrie avicole canadienne et les principaux partenaires du Canada dans le commerce de la volaille et des oiseaux : les États-Unis et l'Union européenne.

Préparation en cas d'urgence

Il est extrêmement important de disposer de systèmes d'alerte précoce et de mesures de prévention pour empêcher l'introduction au Canada de l'IA; toutefois, des efforts similaires doivent être dirigés sur la préparation à l'éventualité d'une éclosion. Depuis 2004, le Canada a connu une éclosion hautement pathogène de l'IA. Les épreuves de dépistage ont permis d'identifier plusieurs virus différents, y compris les sous-types H5, qui se sont avérés faiblement pathogènes. Ces événements ont permis de retenir de nombreuses leçons précieuses et d'acquérir de l'expérience.

Équipe d'intervention d'urgence

L'ACIA dispose d'une équipe d'intervention dévouée qui regroupe des experts prêts à intervenir en cas d'éclosion d'IA. Il s'agit notamment de vétérinaires, de cadres de direction et de personnel de terrain, qui superviseront l'intervention de l'ACIA et coordonneront les activités avec les partenaires fédéraux, provinciaux et municipaux.

Élaboration de procédures d'intervention détaillées

Un état de préparation nécessite la mise en place de plans de contingence pour toutes les activités liées à une éclosion. Parmi les nombreux plans et procédures détaillés, mentionnons des plans pour : l'abattage rapide et sans cruauté des troupeaux infectés; la réduction au minimum de la propagation du virus; l'élimination efficace des carcasses; les restrictions de déplacement des animaux réceptifs au virus et des produits issus de ces derniers; la protection de la santé et de la sécurité du personnel déployé au cours d'une éclosion d'IA; la protection de la santé des exploitants agricoles et des producteurs au cours d'une éclosion d'IA et la saisie d'information dans les bases de données aux fins de l'analyse épidémiologique de l'éclosion.

Scénarios et exercices relatifs à l'influenza aviaire

L'ACIA dirige un certain nombre d'exercices internes et externes pour améliorer davantage sa préparation à l'égard d'une éventuelle éclosion d'IA. À l'interne, l'ACIA continue d'améliorer sa capacité d'intervention au moyen d'ateliers sur les mesures d'urgence et d'activités de formation. À l'externe, l'ACIA participe à des exercices avec l'industrie, d'autres ministères et ordres de gouvernement pour vérifier ses mesures d'intervention en cas d'éclosion d'IA dans différentes régions du Canada.

Partenariats avec d'autres ministères, d'autres ordres de gouvernement et organismes externes

L'ACIA poursuit sons étroite collaboration avec d'autres ministères et ordres de gouvernement, les secteurs de la production de volailles et d'oeufs et les communautés universitaire et scientifique, lesquels se soucient tous de l'IA.

Partenariats avec d'autres ministères et agences du gouvernement fédéral

À l'échelle fédérale, les partenaires de l'ACIA en matière d'IA comprennent notamment Agriculture et Agroalimentaire Canada, le ministère des Affaires étrangères et du Commerce international, Environnement Canada, Santé Canada, l'Agence de la santé publique du Canada, Sécurité publique Canada ainsi que l'Agence des services frontaliers du Canada.

Le ministère ou l'agence qui jouerait le rôle de chef de file advenant une éclosion d'IA dépendrait du scénario. Si le scénario concernait uniquement la santé animale, l'ACIA assumerait le rôle de meneur pour coordonner l'intervention. S'il s'agissait d'abord d'un problème de santé animale, mais qui évoluerait vers un problème de santé humaine, la responsabilité de la coordination reviendrait à l'Agence de santé publique du Canada. Si l'éclosion d'IA débutait comme un problème de la santé humaine, c'est l'Agence de la santé publique du Canada qui coordonnerait l'intervention.

L'ACIA collabore de manière continue avec ces ministères partenaires sur les scénarios d'IA et de pandémie.

Provinces et territoires

L'ACIA continue de communiquer avec ses homologues des provinces et des territoires pour faire en sorte que les renseignements, politiques, procédures, stratégies, plans et produits de communications soient partagés et coordonnés.

En collaboration avec les gouvernements provinciaux, l'ACIA révise régulièrement les accords conjoints de soutien d'urgence en cas de maladie animale exotique, qui définissent les rôles et les responsabilités de chaque partenaire en cas d'éclosion d'une maladie. Ces plans reposent sur quatre grands principes de lutte contre les maladies : la détection rapide des animaux d'élevage nouvellement infectés; l'arrêt de la propagation par la limitation des déplacements et l'abattage rapide des animaux infectés; le contrôle des déplacements et la surveillance des animaux d'élevage à risque élevé et des animaux situés à proximité des lieux infectés; ainsi que la prévention de la réinfection grâce à un bioconfinement efficace des matières infectieuses (carcasses, fumier et aliments pour animaux).

Industrie et communauté universitaire

L'ACIA a sollicité l'expertise de l'industrie et des communautés universitaire et scientifique en établissant un groupe consultatif sur l'influenza aviaire. Ses représentants contribuent à garantir que les politiques et plans d'action de l'ACIA sont judicieux. Ces consultations, qui sont en cours, permettent d'avoir accès à des connaissances précieuses pour l'élaboration de la stratégie globale de lutte de l'ACIA contre l'IA au Canada.

Partenariats avec les organismes internationaux

L'ACIA collabore avec les principales organisations internationales comme l'OMSA, l'Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture et l'Organisation mondiale de la Santé afin d'élargir et de diffuser les informations et les renseignements et les pratiques exemplaires concernant la lutte contre l'IA. Le combat contre l'IA représente un réel effort international avec la participation de nombreuses nations, dont le Canada, qui accorde son appui aux autres régions du monde où les ressources peuvent être limitées, mais sont nécessaires pour aider à contenir la propagation mondiale de l'IA. Cet effort est bénéfique pour toutes les nations et sert les meilleurs intérêts du Canada.

Le Centre national des maladies animales exotiques de l'ACIA à Winnipeg est reconnu par l'OMSA comme un laboratoire de référence international pour l'IA.

Capacité supplémentaire

Il est entendu qu'une intervention en cas d'éclosion d'IA nécessiterait des ressources humaines, de l'équipements et des locaux supplémentaires. L'ACIA déterminerait l'ampleur de la « capacité d'intervention » qui serait nécessaire pour gérer une menace particulière, puis elle élaborerait des plans de contingence uniques pour accroître les ressources et la capacité en fonction des besoins. Cela est particulièrement important dans le cas de l'IA. En effet, la planification de la capacité d'intervention en cas d'urgence repose sur les éléments suivants :

Bassin de personnel interne – pour faire en sorte que l'ACIA dispose de suffisamment de personnel et de personnel suppléant, et qu'elle prévoie une rotation de personnel adéquate pendant une éclosion d'IA.

Bassin de personnel externe – pour garantir que l'ACIA a trouvé et formé des personnes qui ne font pas actuellement partie du personnel de l'ACIA, mais qui ont une expérience appropriée de façon à pouvoir être déployées, au besoin, lors d'une éclosion d'IA.

Équipement – pour garantir que l'ACIA peut rapidement acquérir et déployer l'équipement nécessaire pour gérer une éclosion d'IA au Canada. Il s'agirait notamment d'équipement de protection personnelle pour les employés de l'ACIA, de véhicules et de matériel nécessaire à l'abattage sans cruauté des animaux infectés.

Laboratoires – Six laboratoires provinciaux ont récemment été accrédités par l'ACIA aux fins de dépistage de l'IA. L'ACIA dispose elle-même de quatre laboratoires, de façon à pouvoir également procéder au dépistage de l'IA. Le personnel de laboratoire de l'ACIA peut être mobilisé pour se rapprocher d'une éclosion d'IA n'importe où au Canada.

Communications

L'ACIA reconnaît que la communication est une composante essentielle de l'effort national du Canada pour prévenir, contenir et supprimer les éclosions d'IA.

L'ACIA entretient des communications permanentes et fréquentes avec ses partenaires des gouvernements fédéral et provinciaux, la communauté de santé animale, les propriétaires d'oiseaux, l'industrie, les autorités internationales de lutte contre les maladies et, surtout, avec la population canadienne. Les communications transparentes et en temps opportun permettent d'assurer que les décideurs, les intervenants et les Canadiens disposent des renseignements les plus récents et fiables. L'ACIA reconnaît que la sensibilisation et les renseignements scientifiques crédibles sont des composantes essentielles de la capacité de préparation et d'intervention du Canada à l'égard de l'IA.

Intervention

En cas d'éclosion d'IA au Canada, les Canadiens peuvent être assurés que l'ACIA dispose de plans d'action pour guider les opérations d'intervention de manière efficace. Ces plans sont inspirés des expériences passées au Canada et à l'étranger, ainsi que des connaissances et des informations les plus à jour sur l'IA, lesquelles sont reconnues à l'échelle internationale.

Bien que les éléments d'une intervention particulière varient en fonction du virus et de l'espèce de volaille infectée, les interventions de l'ACIA incluent généralement des composantes de restriction des déplacements, de confinement et de surveillance de la maladie.

Confinement de la maladie

Tous les troupeaux infectés sont abattus sans cruauté et les carcasses sont éliminées de manière écologique. Les lieux infectés sont soigneusement nettoyés et désinfectés avant l'introduction de nouveaux oiseaux. Lorsqu'un virus hautement pathogène est présent, les troupeaux à proximité des lieux infectés et les animaux d'autres exploitations avicoles susceptibles d'avoir été en contact avec les lieux infectés sont également abattus sans cruauté et éliminés par mesure de prévention.

Surveillance, quarantaine et isolement

Comme chaque cas d'éclosion est unique, l'ACIA doit faire preuve de souplesse dans ses interventions, qui peuvent différer en fonction de divers facteurs. Par exemple, certains protocoles d'intervention pour une maladie sont propres à l'espèce en cause. Par conséquent, ce qui suit constitue l'approche générale pour la surveillance et l'isolement après la confirmation d'une éclosion d'IA au sein d'un troupeau de volailles d'élevage.

Les mises en quarantaine destinées à restreindre le déplacement des volailles et des produits de volaille sont imposées aux lieux contaminés, les exploitations avicoles situées à proximité des lieux infectés et les autres exploitations avicoles dont les animaux pourraient avoir eu des contacts avec les lieux infectés. Les oiseaux des établissements en quarantaine sont testés, et on les surveille de près afin de déceler tout signe d'IA.

L'ACIA peut également demander aux producteurs de volailles de mettre en oeuvre un protocole d'isolement. Ce protocole vise à minimiser, voire éliminer, les contacts possibles entre les oiseaux sauvages et les oiseaux d'élevage ou en captivité dans la zone, après la confirmation d'un cas d'IAHP.

Vaccination contre l'IAHP

Le Canada a toujours maintenu une politique d'abattage sanitaire pour l'IAHP dans le but d'éradiquer la maladie chez la volaille et de rétablir le statut « indemne de la maladie ». Toutefois, l'ampleur et la durée de la récente éclosion, ainsi que les mouvements internationaux visant à explorer l'utilisation de la vaccination comme outil supplémentaire pour lutter contre l'IAHP, ont incité le Canada à agir. Par conséquent, un groupe de travail a été formé en juin 2023 pour examiner les défis et les possibilités liés à l'élaboration et à la mise en œuvre d'un programme de vaccination contre l'IAHP.

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