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Fiche de renseignements sur le Virus du Nil occidental

Qu'est-ce que le virus du Nil occidental?

Le virus du Nil occidental (VNO) est un flavivirus (famille des Flaviviridae). Il se propage par l'entremise des moustiques et des oiseaux sauvages mais peut infecter plusieurs autres espèces.

Les chevaux et les humains présentent d'avantages de signes de la maladie que les autres espèces de mammifères.

La plupart des oiseaux sauvages ne présentent aucun signe de la maladie. Par contre, les corneilles, les geais bleus ou gris, les corbeaux et les pies sont particulièrement vulnérable à une infection par le VNO. Ils meurent habituellement une fois infectés.

La plupart des oiseaux domestiques infectés ne présentent pas de signes cliniques; seules les oies domestiques semblent particulièrement susceptibles de contracter la maladie et d'en mourir.

Le virus du Nil occidental pose-t-il un risque pour la santé humaine?

Le VNO peut être transmis aux humains par l'entremise de piqûres de moustiques infectés. En règle générale, les personnes atteintes ne manifestent soit aucun symptôme ou ont des symptômes semblables à ceux de la grippe. Rarement, le virus peut causer une grave maladie pouvant nécessiter une hospitalisation ou entraîner la mort.

Plus de renseignements à propos du VNO chez l'humain peuvent être obtenus sur le site de Santé Canada.

Des cas d'infection par le VNO chez l'humain ont été observés dans presque toutes les provinces canadiennes.

Quels sont les signes cliniques d'une infection par le virus du Nil occidental?

Les animaux (en particulier les chevaux) infectés par le VNO présentent les signes cliniques suivants :

Les signes cliniques du VNO chez les mammifères peuvent être confondus avec ceux de la rage. Les signes cliniques du VNO peuvent ressembler à ceux de la maladie de Newcastle ou ceux de l'influenza aviaire chez les oiseaux domestiques.

Où trouve-t-on des cas de virus du Nil occidental?

Des cas de VNO ont été rapportés en Europe, en Afrique et en Asie. En 1999, ce virus a été signalé pour la première fois aux États-Unis et en 2001, sa présence a été confirmée au Canada. En 2003, certains pays d'Amérique du Sud ont déclaré leurs premiers cas de VNO.

Le Réseau canadien de la santé de la faune et l'Agence de la santé publique du Canada (ASPC) surveillent la progression du VNO au pays. L'ASPC diffuse les résultats de ces activités de surveillance sur son site Web.

Quels sont les modes de transmission et de propagation du virus du Nil occidental?

Le VNO se propage habituellement via les piqûres de moustiques se nourrissant du sang d'oiseaux infectés. Les moustiques transmettent le virus de l'hôte principal (populations d'oiseaux sauvages) aux mammifères et aux volailles domestiques.

Très rarement, le VNO peut se répandre par contact entre animaux infectés, leurs sangs ou autres tissus.

Comment diagnostique-t-on le virus du Nil occidental?

Chez les chevaux et les oies, un signe neurologique peut laisser présumer la présence du VNO. La seule manière de diagnostiquer définitivement le VNO est par l'analyse en laboratoire.

Au cours de l'éclosion de 2001, les chercheurs ont utilisé les corbeaux comme un indicateur de la propagation du virus. Les membres de la communauté ont rapporté avoir trouvé des corbeaux morts. Les chercheurs ont utilisés ces informations pour suivre la distribution de la maladie au Canada.

Comment traite-t-on le virus du Nil occidental?

Il n'existe actuellement aucun traitement contre ce virus. Toutefois, on a recours à la fluidothérapie et à un traitement anti-inflammatoire pour atténuer la gravité des signes cliniques.

La vaccination pourrait prévenir le VNO chez les chevaux. Actuellement, il existe quelques vaccins contre le VNO chez les chevaux au Canada. Ces vaccins doivent être suivis d'une injection de rappel annuelle pour que la protection soit maintenue. Communiquez avec votre vétérinaire pour en savoir plus sur les vaccins pour votre cheval.

Les chevaux vaccinés peuvent obtenir des résultats positifs à certaines analyses sanguines. Cela peut nuire à leur admissibilité à l'exportation vers des pays qui exigent des résultats négatifs aux analyses sanguines de dépistage du VNO. Certains pays demandent en outre qu'on certifie que les chevaux ont été vaccinés contre le VNO avant l'importation. Pour de plus amples renseignements sur les exigences précises en matière d'importation et d'exportation, communiquer avec votre bureau de district de l'Agence canadienne d'inspection des aliments (ACIA).

Que fait-on pour protéger le bétail canadien contre le virus du Nil occidental?

Le VNO est une maladie à notification immédiate, ce qui signifie que les laboratoires doivent aviser l'ACIA de tous les cas présumés ou diagnostiqués.

L'ACIA considère dorénavant le VNO comme étant un virus indigène au Canada, cela implique qu'on le retrouve couramment au Canada. Votre vétérinaire soumettra des échantillons à un laboratoire provincial ou à d'autres laboratoires à des fins diagnostics. Des frais sont assortis à ces services d'analyse.

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