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Norme nationale volontaire de biosécurité à la ferme pour les secteurs des serres, pépinières et floricultures

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Préface – Comment utiliser ce document

La norme est un document de référence sur les principes de biosécurité nationale visant à soutenir l'élaboration et la mise en œuvre des pratiques exemplaires de gestion dans un lieu de production.

Puisque cette norme s'applique aux secteurs des serres, pépinières et floricultures, les stratégies ne sont pas disponibles ou applicables à chaque lieu de production. Afin d'élaborer un plan de biosécurité efficace, les ravageurs préoccupants propres à une installation et un lieu de production doivent être identifiés et les voies de transmissions doivent être analysées.

Un glossaire des termes est inclus dans la norme. Les termes utilisés dans la norme qui sont définis dans le glossaire apparaissent en gras la première fois qu'ils sont utilisés.

Les « résultats visés » sont les buts que tous les producteurs des secteurs des serres, pépinières et floricultures doivent s'efforcer d'atteindre pour protéger leur lieu de production contre l'introduction et la propagation de ravageurs.

Les sections « Avantages » fournissent des renseignements aux lecteurs concernant l'importance du résultat visé donné par rapport à la biosécurité à la ferme.

Les sections « Points à considérer » présentent des exemples, des directives et des propositions pour atteindre les résultats visés (le but). L'intention n'est pas de dire quoi faire, mais plutôt de donner une orientation. Ces sections ne sont pas nécessairement exhaustives, mais il s'agit de pratiques exemplaires de gestion pour les secteurs des serres, pépinières et floricultures. Ces pratiques s'appuient sur une compréhension des modes de transmission à risque et sur la science et sur des pratiques de gestion avérées à la ferme. Elles sont conçues de manière à être atteignables et réalistes.

Un guide destiné aux producteurs a été élaboré pour chaque secteur énoncé dans la présente norme. Ce guide présente en détail les pratiques exemplaires à adopter selon le produit et les options de rechange à considérer pour atteindre le but d'atténuation des risques prévu par la norme. Ces documents de référence doivent être utilisés de concert avec tous les autres ouvrages de référence disponibles auprès des associations provinciales et commerciales.

1.0 Introduction

1.1 En quoi consiste la biosécurité des serres, des pépinières et des floricultures à la ferme? Pourquoi est-ce important? Qui en est responsable?

La biosécurité désigne un ensemble de pratiques de gestion visant à atténuer, prévenir et contrôler l'introduction, la propagation et la libération de phytoravageurs. Cela comprend les ravageurs qui ne sont pas présents au Canada, les ravageurs déjà présents au Canada dans des régions restreintes, et les ravageurs qui sont communément présents au Canada et qui peuvent se propager d'une ferme à l'autre. La mise en œuvre de mesures de biosécurité à la ferme au Canada protège notre environnement, la viabilité de notre secteur agricole, puis soutient notre réputation de pays commerçant sécuritaire et fiable. Ces efforts présentent de nombreux avantages économiques, environnementaux et communautaires pour tous les Canadiens.

L'Agence canadienne d'inspection des aliments (ACIA) collabore avec les intervenants pour élaborer des normes nationales volontaires de biosécurité à la ferme et des documents d'orientation destinés aux producteurs pour plusieurs secteurs de culture et d'élevage. Le processus d'élaboration est appuyé par Agriculture et Agroalimentaire Canada (AAC) en vertu du cadre stratégique pour l'agriculture Cultivons l'avenir 2. Afin de s'assurer que ce qui est élaboré est pertinent et correspond aux besoins des producteurs et du secteur pris dans son ensemble, des Conseils consultatifs sur la biosécurité (CCB) ont été mis sur pied et ont pour objectif de rassembler l'expertise des organisations du secteur et des organisations de producteurs, des producteurs eux-mêmes, du milieu universitaire et des spécialistes des gouvernements fédéral et provinciaux (consultez l'annexe 4, Remerciements des partenaires).

En se servant du Système de classification des industries de l'Amérique du Nord (SCIAN), on a jugé que le groupe des secteurs des serres, pépinières et floricultures représentait l'une des priorités pour élaborer des normes de biosécurité. Voici des exemples de ces secteurs qui sont décrits par le SCIAN :

Selon les renseignements obtenus par Statistique Canada pour 2011, le secteur des serres, des pépinières et des floricultures au Canada représente 7 % (7 800) de l'ensemble des exploitations de cultures du pays et 4 % du total des fermes, y compris l'élevage d'animaux. Les données recueillies par Statistiques Canada pour 2014 indiquent que, selon les recettes monétaires agricoles, les secteurs des serres, pépinières et floricultures représentent 10 % (3 G$) de l'ensemble des exploitations de cultures du Canada et 5 % du total des fermes. Ces secteurs représentent également environ 25 % (76 285) de tous les employés agricoles. De plus, le secteur des serres, des pépinières et des floricultures compte pour 26 % (1 G$) des exportations horticoles. Ainsi, ce secteur est essentiel aux revenus agricoles, et particulièrement à l'emploi et aux revenus. Tous les Canadiens tirent profit des relations économiques entre les secteurs des serres, pépinières et floricultures et les autres secteurs économiques du Canada.

On distingue des différences entre les secteurs des serres, pépinières et floricultures par rapport aux espèces qu'ils produisent, à leur risque d'introduction de ravageur, à la région, au climat et aux pratiques de production. Les producteurs utilisent une myriade de systèmes de production qui entraînent divers degrés de risque, par exemple les sols des champs, les milieux de culture ou un système hydroponique complet. Toutefois, on admet qu'en dépit de certaines différences dans la production, la mise en œuvre de mesures proactives pour la biosécurité peut réduire le risque d'introduction et de propagation de ravageurs lorsqu'elles sont mises en application à des moments déterminants du cycle de transmission.

La Norme nationale volontaire de biosécurité à la ferme pour les secteurs des serres, pépinières et floricultures (ci-après appelée la « Norme ») définit les risques principaux, les résultats visés, les points à considérer et les moments déterminants pour les interventions en matière de biosécurité, selon les voies d'introduction et de transmission des ravageurs. Le niveau de risque pour tout lieu de production variera selon différents facteurs. Ces facteurs peuvent comprendre, sans toutefois s'y limiter, les plantes produites, le risque d'introduction, la région, le climat, et les pratiques de production. La mise en œuvre de mesures proactives de biosécurité limite le risque d'introduction et de propagation des ravageurs si ces mesures sont mises en application pour interrompre le cycle de transmission. Parmi les points à considérer qui pourraient expliquer pourquoi on mettrait en application des mesures pour la biosécurité dans le cadre d'une exploitation, on peut mentionner :

Une biosécurité proactive dans le lieu de production ne compte qu'un seul niveau de biosécurité. Au-delà des activités de protection des végétaux qui se déroulent dans le lieu de production, les détaillants doivent accroître l'éducation et la sensibilisation des consommateurs pour protéger les végétaux au Canada. La biosécurité est l'affaire de tous. Il est recommandé que tout responsable de la protection des végétaux, que ce soit sur une petite ferme ou une grande exploitation agricole, envisage la rédaction d'un plan de biosécurité. Les mesures établies dans les pratiques de gestion quotidienne contribueront grandement à protéger un lieu de production contre les conséquences coûteuses des ravageurs.

Les organismes gouvernementaux fédéraux et provinciaux ainsi que l'industrie ont collaboré à l'élaboration et à la mise en œuvre d'une variété de programmes de certification agricole. Le cadre des normes s'appuie sur ces forces et établit une norme nationale de biosécurité à la ferme pour les secteurs des serres, pépinières et floricultures. Cette norme présente un cadre pour élaborer des plans individuels de biosécurité à la ferme ou pour compléter, et non remplacer, les programmes actuels dans les fermes, comme CanadaGAPMC et d'autres programmes régionaux ou provinciaux. La figure 1 illustre la manière dont les documents et les outils dont il est question dans la présente norme appuient l'élaboration de plans de biosécurité propres à la ferme.

Figure 1 : Une représentation visuelle de la façon dont les divers documents et outils dont il est question dans la présente norme s'associent pour aider à l'élaboration d'un plan de biosécurité propre à la ferme.

Figure 1 : Une représentation visuelle de la façon dont les divers documents et outils dont il est question dans la présente norme s'associent pour aider à l'élaboration d'un plan de biosécurité propre à la ferme. Description ci-dessous.
Description de la figure 1 : Une représentation visuelle de la façon dont les divers documents et outils dont il est question dans la présente norme s'associent pour aider à l'élaboration d'un plan de biosécurité propre à la ferme.

L'élaboration de votre plan de biosécurité pour votre ferme doit commencer par les principes généraux de biosécurité de la Norme nationale volontaire de biosécurité à la ferme pour les secteurs des serres, pépinières et floricultures. Ensuite, vous devez envisager l'orientation propre au produit des guides du producteur en matière de biosécurité pour les secteurs des serres, pépinières et floricultures ainsi que des guides, manuels et programmes de certification de la ferme des provinces et des associations commerciales sur la production qui sont propres aux questions en matière de biosécurité de vos opérations. Cette orientation vous aidera à répondre aux besoins particuliers de vos opérations et à les inclure dans votre plan de biosécurité propre à la ferme.

1.2 Éléments d'un plan de biosécurité

La mise en œuvre de principes de biosécurité dans un lieu de production peut être considérée comme un continuum d'activités. La figure 2 fournit une représentation visuelle du cycle des activités de biosécurité, lorsque la nécessité d'effectuer une évaluation et une réévaluation peut être considérée comme le point de départ du cycle, mais aussi l'activité qui perpétue le cycle. La pratique consistant à créer un plan de biosécurité représente une approche préventive pour gérer le risque engendré par les ravageurs dans le lieu de production. En évaluant et en réévaluant régulièrement le risque lié aux ravageurs, il est possible d'apporter des améliorations constantes, et les activités qui étaient d'abord réactives deviennent mesurées et prévisibles.

Figure 2 : Cycle des activités de biosécurité

Figure 2 : Cycle des activités de biosécurité. Description ci-dessous.
Description de la figure 2 : Cycle des activités de biosécurité

La figure 2 est une illustration du cycle des activités qui devraient être accomplies afin d'élaborer et de mettre en œuvre un plan de biosécurité. Le cycle des activités de biosécurité a quatre éléments dans le milieu, accompagnés de flèches pointant entre eux dans le sens des aiguilles d'une montre. Le premier élément en haut du cycle est « Évaluation ». Dans le sens des aiguilles, le deuxième élément est « Plan », le troisième élément est « Mise en œuvre » et le quatrième est « Surveillance ». Il y a une zone de texte à côté de chacun de ces éléments dans le cycle (quatre au total). Au-dessus du terme « Évaluation » se trouve une zone avec le texte suivant : Les risques posés par les ravageurs qui menacent les végétaux sont identifiés et évalués sur une base régulière. À droite du terme « Plan » se trouve une zone avec le texte suivant : Un plan écrit sert de base pour le programme de formation en biosécurité, permet d'effectuer des ajustements et des mises à jour sur une base régulière, et fournit un cadre favorisant l'amélioration continue. En dessous du terme « Mise en œuvre » se trouve une zone avec le texte suivant : Le plan passe à l'étape de l'exécution. À gauche du terme « Surveillance » se trouve une zone avec le texte suivant : Un programme de surveillance et un cadre de collecte de renseignements sont élaborés, puis mis sur pied, afin de fournir des renseignements pour apporter des ajustements au plan de biosécurité.

  1. Évaluation : Identifiez et évaluez les risques d'introduction de ravageurs, et analysez leurs voies de transmission. Les lacunes actuelles dans la biosécurité sur un lieu de production pourront ainsi être abordées. Les pratiques de production doivent être examinées fréquemment (réévaluation) afin de veiller à l'efficacité des mesures mises en œuvre relativement à la prévention et au contrôle des ravageurs.
  2. Plan : La rédaction d'un plan de biosécurité est fortement recommandée. Un plan écrit permet de faire une révision et une mise à jour régulières, favorise l'amélioration continue dans le lieu de production et constitue la base pour la formation. Remarque : L'outil d'auto-évaluation (annexe 1) fournit un cadre ou un point de départ pour l'élaboration d'un plan de biosécurité.
  3. Mise en œuvre : Faites passer le plan à l'étape de l'exécution. L'éducation, la formation et la communication sont des éléments clés dans la mise en œuvre d'un plan de biosécurité.
  4. Surveillance : Un programme de surveillance est élaboré et mis en œuvre pour détecter rapidement, définir et surveiller continuellement les ravageurs. Il est important que la conception, l'efficacité et la mise en œuvre d'un plan de biosécurité soient évaluées sur une base régulière, mais aussi lorsque se produisent des changements qui se rattachent aux pratiques agricoles ou aux enjeux de biosécurité.

1.3 Organisation des principes de biosécurité

Pour les besoins du présent document, les principes de biosécurité ont été regroupés en trois secteurs généraux qui sont importants pour un plan de biosécurité.
1) Gestion de la protection des végétaux

2) Gestion des opérations à la ferme

3) Éducation, formation et communication

2.0 Gestion de la protection des végétaux

La mise en œuvre d'un plan de biosécurité efficace peut favoriser la protection des végétaux. Divers facteurs peuvent individuellement et collectivement toucher l'état de santé des végétaux, comme la qualité des sols et de l'eau, la présence de ravageurs et des facteurs environnementaux.

Figure 3 : Triangle des phytoravageurs

Figure 3 : Triangle des phytoravageurs. Description ci-dessous.
Description de la figure 3 : Triangle des phytoravageurs

Le triangle des phytoravageurs a un triangle avec la mention « Impact ou gravité de la présence des ravageurs ». Chaque point du triangle a un cercle qui l'entoure. En commençant par le haut, le facteur « Culture » est écrit dans le premier cercle. À droite, le facteur « Environnement » est écrit dans le deuxième cercle. À gauche, le facteur « Ravageur » est écrit dans le troisième cercle.

La figure 3 illustre la relation entre le ravageur, l'environnement et la culture. Les éclosions de ravageurs ne se produisent pas de manière isolée, elles dépendent de la nature interreliée de ces trois facteurs. Le triangle des phytoravageurs montre que l'incidence et la gravité d'une éclosion se rapportent à l'interaction entre une culture vulnérable, un ravageur et un environnement favorable au développement des ravageurs.

Il est possible d'atténuer les phytoravageurs par l'application de mesures de biosécurité afin de réduire les risques présentés par ces trois éléments. Des types de végétaux particuliers, comme des variétés résistantes, ainsi que la gestion de l'environnement, peuvent atténuer la gravité d'une éclosion si un ravageur a été introduit.

On reconnaît qu'il est possible pour un ravageur d'entrer dans un lieu de production où une culture hôte n'est pas présente (par exemple, un ravageur peut être présent dans des pots). Dans certaines conditions, l'environnement offre un milieu de voûtage favorable qui permet aux ravageurs de survivre. Il est également reconnu que ces conditions, en l'absence d'une culture hôte, pourrait permettre l'introduction de ravageurs, mais non la prolifération de ravageurs.

La gestion de la protection des végétaux comprend quatre secteurs clés :

2.1 Pratiques de gestion

Résultat visé :

La combinaison des pratiques exemplaires de gestion et la mise en œuvre de mesures de biosécurité optimisent la production de végétaux sains.

Avantages : Les pratiques exemplaires de gestion (PEG) qui optimisent la production peuvent favoriser la croissance ou l'introduction des ravageurs. En complétant les pratiques exemplaires de gestion exemplaires par des mesures de biosécurité, il est possible d'optimiser la production de végétaux sains.

Points à considérer

Environnement interne et externe

Nutriments, milieu de culture et gestion de l'eau

Sélection du matériel végétal

Méthodes et produits pour la protection des cultures contre les ravageurs courants

2.2 Vecteurs de ravageurs

Résultat visé :

Mise en œuvre des mesures de biosécurité à des points critiques des voies de transmission de ravageurs.

Avantages : En gérant les vecteurs et en entravant les voies de transmission des ravageurs, il est possible de réduire les dommages causés aux cultures et de limiter les pertes économiques. La mise en œuvre de mesures de biosécurité proactives peut atténuer le risque d'introduction et de propagation des ravageurs si elles sont mises en application à un point critique d'une voie de transmission. Parmi les voies d'accès de la transmission des ravageurs, notons :

Points à considérer :

2.3 Surveillance des ravageurs

Résultat visé :

Réduire au minimum les pertes de production par la détection précoce des ravageurs.

Avantages : L'élaboration et la mise en œuvre d'un programme de surveillance permettent de détecter des ravageurs nouveaux et courants. Il est essentiel d'assurer une surveillance pour pouvoir déterminer si des ravageurs sont sur le point d'atteindre un seuil et si des mesures de contrôle doivent être prises. Un programme de surveillance de routine permettra aussi l'évaluation de l'efficacité des mesures de contrôle, des pratiques de production et des traitements. La surveillance de routine comprend l'inspection des nouveaux végétaux lorsqu'ils arrivent dans le lieu de production et des végétaux en production.

Points à considérer :

2.4 Intervention contre un ravageur

Résultat visé :

Un programme de lutte antiparasitaire intégrée (LAI) est élaboré afin d'intervenir auprès des ravageurs courants. Des plans d'intervention officiels sont créés pour les ravageurs posant un problème considérable.

Avantages : Lorsqu'un ravageur est détecté, un processus de décision est entrepris. Il comporte une analyse afin de déterminer si une intervention est requise, le délai de la réponse, de même que le choix d'un contrôle adéquat. La détection d'un ravageur n'entraîne pas toujours la prise de mesures de contrôle, car les ravageurs ne posent pas tous les mêmes risques. La création d'un programme de lutte antiparasitaire intégrée (LAI) et de plans officiels d'intervention comprend l'analyse du risque de présence de ravageurs pour déterminer le niveau d'intervention requis. L'élaboration de procédures et de plans d'intervention détaillés avant d'identifier un ravageur peut faciliter une intervention efficace et rapide qui peut permettre de réduire les pertes dans la production.

Points à considérer :

Ravageurs non réglementés

Ravageurs réglementés

3.0 Gestion des opérations à la ferme

La gestion des opérations à la ferme est essentielle à l'élaboration et à la mise en œuvre d'un plan de biosécurité. L'évaluation des risques associés aux activités qui se tiennent dans le lieu de production est nécessaire. Les risques potentiels liés à la biosécurité peuvent provenir de l'emplacement du lieu de production, des déplacements de personnes, de véhicules et d'équipement ainsi des produits entrants et des produits sortants.

3.1 Emplacement et aménagement

Résultat visé :

La connaissance de l'emplacement et de l'aménagement est utilisée pour évaluer les nouveaux sites et protéger les sites actuels ou situés à proximité.

Avantages : L'environnement naturel entourant un lieu de production est important pour déterminer la source et la nature des ravageurs potentiels dans la région. La compréhension de l'aménagement d'un lieu de production et des lieux de production voisins représente une information essentielle pour aider à réduire le risque d'introduction de ravageurs et leur propagation. La capacité à illustrer l'aménagement d'un lieu de production peut aider à former de nouveaux employés, à diriger des visiteurs et à prévoir des processus de production futurs. La compréhension de la logique du déplacement des cultures et des régimes de travail est importante pour l'élaboration, la mise en œuvre et la modification d'un plan de biosécurité. L'intégration de toutes les connaissances au moment du choix de l'emplacement d'un lieu de production et de la conception d'un aménagement aidera à optimiser la réussite des objectifs de plantation.

Points à considérer :

Géographie et facteurs environnementaux

Aménagement

3.2 Zones de biosécurité

Résultat visé :

Les Zones d'accès contrôlé (ZAC) et les Zones d'accès restreint (ZAR) sont établies et des protocoles de communications qui expliquent l'importance de ces zones dans le lieu de production sont mis en œuvre.

Avantages : Des zones spécifiques de niveaux de risque semblables sont définies et délimitées, indiquant ainsi l'aire dans le lieu de production et la suite de la production où l'intervention de biosécurité est assurée. En identifiant les zones à risque semblables dans un lieu de production, les zones de biosécurité peuvent être utilisées pour séparer les activités à risques élevés et faibles. Les activités à risque élevé qui peuvent nécessiter une zone d'accès restreint comprennent un champ infesté ou une zone de multiplication. Des zones d'accès restreint peuvent être nécessaires pour protéger le matériel végétal comme les plantes mères ou une zone où les ravageurs sont présents. Parmi les activités à faible risque qui peuvent devoir être effectuées en zone d'accès contrôlé, mentionnons les champs de production, les entrepôts et les zones de manipulation des produits. Consultez la figure 4 à la fin de la présente section pour obtenir un exemple des zones d'accès restreint et contrôlé désignées dans une serre.

Points à considérer :

Figure 4 : Exemple de zones d'accès restreint et contrôlé désignées dans une serre de floriculture

Figure 4 : Exemple de zones d'accès restreint et contrôlé désignées dans une serre de floriculture. Description ci-dessous.
Description de la figure 4 : Exemple de zones d'accès restreint et contrôlé désignées dans une serre de floriculture

Le diagramme comprend trois serres, une aire d'entreposage comprenant une zone d'expédition et de réception, deux chambres froides et un bureau muni d'une entrée pour visiteurs. Le bureau et l'entrée pour visiteurs sont des zones d'accès libre, ce qui signifie que ces zones ne sont pas soumises à des restrictions en matière de menaces de biosécurité. Les deux serres utilisées comme aire de production, les deux chambres froides, l'aire d'entreposage ainsi que la zone d'expédition et de réception sont des zones d'accès contrôlé (ZAC). L'accès à une ZAC est interdit ou sinon contrôlé afin de limiter ou prévenir les menaces liées à la biosécurité. Une aire de culture est un bon exemple d'une aire à risque de menaces liées à la biosécurité. La troisième serre, qui contient des plantes souches est une zone d'accès restreint (ZAR). Une ZAR est une aire, généralement située à l'intérieur d'une ZAC, où l'accès de personnes ou d'équipement est davantage restreint. Le fait de limiter l'accès à cette aire vise à réduire ou limiter les risques principaux en matière de biosécurité. Des exemples d'aires à risques plus élevés peuvent comprendre des zones de propagation, des aires de culture de plantes souches et la production de plantes ayant une vulnérabilité accrue aux organismes nuisibles.

3.3 Déplacement des personnes, des véhicules et de l'équipement

Résultat visé :

Le déplacement de personnes, de véhicules et d'équipement n'introduit pas ni ne propage de ravageurs dans un lieu de production.

Déplacement des personnes
Avantages : La gestion des risques liés à la biosécurité par rapport au déplacement des personnes dans un lieu de production et entre et les zones désignées peut atténuer le risque de transmission des ravageurs par les chaussures, les vêtements ou les cheveux.

Points à considérer :

Véhicules et équipement
Avantages : Les véhicules et l'équipement peuvent héberger des ravageurs. Le déplacement des véhicules et de l'équipement est particulièrement important lorsqu'ils entrent dans un lieu de production ainsi que lorsqu'ils se déplacent d'une zone de biosécurité à l'autre. La gestion du déplacement des véhicules et de l'équipement par des itinéraires désignés, l'évaluation des risques et la mise en œuvre du nettoyage et de la désinfection, au besoin, atténuent le risque d'introduction et la propagation des ravageurs.

Points à considérer :

3.4 Produits entrants

Résultat visé :

Les produits entrants ne sont pas une source potentielle de ravageurs.

Avantages : La réception de produits, comme du matériel de multiplication, de la terre, des milieux de culture, de l'eau ou du matériel d'emballage, peut introduire des ravageurs dans le lieu de production. L'introduction de ravageurs peut être atténuée par l'évaluation des risques associés aux produits entrants provenant des fournisseurs.

Points à considérer :

3.5 Produits sortants

Résultat visé :

Le produit final qui quitte le lieu de production est exempt de ravageurs préoccupants.

Les déchets de production sont gérés, traités et éliminés afin de réduire le risque de propagation des ravageurs.

Avantages : La gestion des produits sortants, du produit final ou des déchets, atténue le risque d'introduction et de propagation des ravageurs dans un lieu de production, aux lieux de production voisins ou aux zones où le produit peut être reçu (des destinations nationales aux destinations internationales).

Points à considérer :

3.6 Entretien des installations et de la propriété

Résultat visé :

L'introduction et la propagation des ravageurs sont limitées en gardant les bâtiments et l'équipement en bon état.

Avantages : Le fait de garder les bâtiments et l'équipement en bon état ainsi que le nettoyage et la désinfection aideront à limiter la possibilité d'introduire et de propager des organismes.

Points à considérer :

4.0 Éducation, formation et communication

Résultat visé :

Les personnes qui entrent dans un lieu de production ou qui y travaillent respectent les mesures de biosécurité en place.

Avantages : Un programme de formation élaboré, communiqué et mis en œuvre avec soin permet aux visiteurs, aux fournisseurs de services et aux employés de bien comprendre l'importance de la biosécurité proactive.

Points à considérer :

5.0 Conclusion

Les mesures de biosécurité aident à prévenir et à gérer l'introduction et la propagation de ravageurs au Canada. Cette Norme nationale volontaire de biosécurité à la ferme pour les secteurs des serres, pépinières et floricultures offre aux producteurs une approche uniforme à l'échelle nationale pour développer et mettre en œuvre un plan de biosécurité. La liste de contrôle servant à l'auto-évaluation à l'annexe 1 aidera les producteurs à déterminer les mesures de biosécurité appropriées pour leur lieu de production. Pour de plus amples renseignements sur la manière d'appliquer les principes de biosécurité de la norme dans un lieu de production, consultez les guides du producteur pour les secteurs des serres, pépinières et floricultures.

6.0 Glossaire

Biosécurité :
Un ensemble de pratiques utilisées pour réduire la transmission des ravageurs, y compris leur introduction (bioexclusion), propagation (gestion biologique) et diffusion (confinement biologique).
Contrôle biologique :
Souvent appelé « biocontrôle ». Le contrôle antiparasitaire biologique est la méthode de contrôle des ravageurs (y compris les insectes, les acariens, les mauvaises herbes et les maladies végétales) au moyen d'autres organismes vivants. Il s'appuie sur la prédation, le parasitisme et l'alimentation herbivore ou autres mécanismes naturels, mais, généralement, il inclut un rôle actif de gestion par l'humain. Il s'agit souvent d'une composante importante des programmes de lutte antiparasitaire intégrée (LAI).
Entretien :
Comprend les activités non prévues et prévues de manière routinière pour réparer toute zone du lieu de production, appareil ou équipement, au cas où il serait hors service ou brisé.
Fournisseurs de services :
Inclut, sans toutefois s'y limiter, les inspecteurs fédéraux et provinciaux, le personnel responsable de la livraison, les fournisseurs de services comme les électriciens et les plombiers, les spécialistes de LAI et les spécialistes de la vulgarisation.
Lieu de production :
Dans le cadre de ce document, le terme « lieu de production » est utilisé pour décrire une diversité de réalités opérationnelles, y compris des fermes, des pépinières, des conserveries, etc.
Lutte antiparasitaire intégrée (LAI) :
La lutte antiparasitaire intégrée (LAI) est un processus de planification et de gestion des sites afin d'éviter des problèmes de ravageurs et de prendre des décisions à propos du moment et de la façon d'intervenir lorsque des problèmes de ravageurs surviennent. Il s'agit d'une approche durable, associant des outils biologiques, culturels, physiques et chimiques pour lutter contre des ravageurs pour que les avantages de la lutte antiparasitaires soient maximisés et que les risques pour la santé et l'environnement soient réduits au minimum.
Produits entrants :
Ces ressources sont utilisées pour la culture en serre, en pépinière ou en floriculture, comme des produits chimiques, de l'équipement, des engrais, des semences et du matériel végétal.
Produits sortants :
Incluent les déchets, les rebuts et les produits finis.
RavageurNote de bas de page 7 :
Tout organisme vivant néfaste pour les végétaux, les produits ou sous-produits végétaux, y compris les insectes, les maladies et les mauvaises herbes.
Serre :
Bien que la norme de biosécurité utilise le terme plus général « serre », il faut prendre en considération deux définitions distinctes :

1) Une serre ou serre chaude de légumes signifie une structure d';acier ou d';aluminium permanente entièrement fermée en verre ou en plastique imperméable qui doit :
(a) utiliser des systèmes automatisés d';irrigation et de régulation du climat, y compris les capacités de chauffage et de ventilation;
(b) utiliser des méthodes hydroponiques.
Les « normes de production de légumes en serre ou serre chaude » comprennent également :
i) la réduction de l';utilisation de pesticides en n';employant aucun herbicide et en suivant des pratiques de production comme la lutte antiparasitaire intégrée (LAI);
ii) le respect des normes d';un programme de salubrité des aliments mondialement approuvé.
Une installation certifiée biologique de serre ou serre chaude doit correspondre à la définition de serre, à l';exception de (b) comme, selon les normes biologiques canadiennes (CAN/CGSB-32.310-2006), l';hydroculture n';est pas permise et les sols doivent servir de milieu de cultureNote de bas de page 8.

2) Une serre de floriculture et de pépinière est l';emplacement physique où les végétaux sont cultivés dans ou sous des structures, ou protégés par celles-ci, pour fournir une condition de culture modifiée ou une protection contre les ravageurs ou les mauvaises conditions météorologiques. Ces structures peuvent inclure des serres, des serres ouvertes montées sur arceaux, des abris grillagés, des serres froides ou d';autres structuresNote de bas de page 9.

Vecteur :
Un agent biologique, physique ou environnemental qui répand un phytoravageur.
Zone d'accès contrôlé (ZAC) :
Lieu de production, zone dans un lieu de production ou zone du champ dont l'accès est restreint ou contrôlé d'une autre manière.
Zone d'accès restreint (ZAR) :
Une zone, généralement située à l'extérieur de la zone d'accès contrôlé, dont l'accès par des personnes ou de l'équipement est restreint pour assurer un niveau de protection supérieur.

Annexe 1 : Liste de vérification pour l'auto-évaluation de la biosécurité

Utilisez la liste de contrôle suivante pour compléter l'auto-évaluation des mesures de biosécurité actuellement mises en œuvre dans un lieu de production. Cochez « oui » si la mesure de biosécurité est en place, « non » si ce n'est pas le cas, ou « s.o. » si la mesure ne s'applique pas. Évaluez attentivement si une mesure est applicable ou non à un lieu de production, puisque des mesures qui s'appliquent à ce lieu de production, mais qui ne sont pas mises en œuvre, doivent être cochées « non » plutôt que « s.o. ». Après avoir parcouru cette liste de contrôle, il sera possible de dresser la liste des zones nécessitant des mesures de biosécurité et offrira un cadre servant à élaborer votre plan de biosécurité. Lorsque la liste sera remplie, passez en revue les réponses. Si le « non » est coché, consultez la section concernée de la norme et du guide du producteur afin de mettre en œuvre les mesures de biosécurité.

Évaluez attentivement si une mesure est applicable ou non à un lieu de production. Il est entendu que l'ensemble des mesures ne s'applique pas à chacun des nombreux produits et types de production visés par la norme.

Date de l'évaluation : espace

Section 2.1 Pratiques de gestion

Environnement interne et externe
Mesure de biosécurité Oui Non S.O. Commentaires
Les contrôles environnementaux optimaux sont maintenus.
Une zone gérée ou exempte de mauvaises herbes a été établie aux environs du lieu de production.
Nutriments, milieu de culture et gestion de l'eau
Mesure de biosécurité Oui Non S.O. Commentaires
Un programme de distribution d'engrais adéquat est en place.
Le sol et le milieu de culture sont pasteurisés à la chaleur, solarisés ou fumigés entre les utilisations.
Des tests sont régulièrement effectués sur l'eau pour détecter des pathogènes, les niveaux de nutriments, le pH et le niveau de sel.
Un système de traitement est envisagé lorsque l'eau est recyclée.
Sélection du matériel végétal
Mesure de biosécurité Oui Non S.O. Commentaires
Les cultivars et variétés résistants aux ravageurs sont choisis lorsque possible.
Les différents risques phytosanitaires associés à différentes sources de matériel végétal.
Méthodes et produits pour la protection des cultures contre les ravageurs courants
Mesure de biosécurité Oui Non S.O. Commentaires
Un programme de lutte antiparasitaire intégrée est mis en œuvre.
Les seuils de ravageurs sont établis afin de déterminer le moment pour traiter les ravageurs non réglementés.
Une stratégie de gestion de la résistance aux pesticides a été élaborée.
Les végétaux ou produits ne sont pas mélangés avec du matériel ou des plantes mères déjà sur place.
Les méthodes de lutte antiparasitaire sont envisagées pour éviter que les ravageurs provenant des fermes voisines entrent dans la serre.
Section 2.2 Vecteurs de ravageurs
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Les produits entrants sont inspectés avant d'accepter ou de déplacer le matériel dans le lieu de production, si possible.
Les produits entrants sont reçus, inspectés et entreposés dans un endroit éloigné des aires de production.
Les nouveaux végétaux et le matériel de multiplication sont placés en isolement pour une période de temps.
Section 2.3 Surveillance des ravageurs
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Un programme de surveillance a été élaboré.
L'information obtenue à la suite de la surveillance officielle et non officielle est utilisée pour décider du moment de la mise en œuvre des mesures de contrôle.
Des registres des activités de surveillance et des détections de ravageurs sont tenus.
Une formation a été offerte aux employés afin d'identifier les ravageurs et leurs symptômes.
Les employés sont informés du processus de déclaration des détections de ravageurs.
Section 2.4 Intervenir contre un ravageur
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Le matériel infesté n'est pas mélangé avec les autres produits et n'est pas mis en contact avec eux.
Pour les ravageurs inconnus, les laboratoires, les spécialistes de la vulgarisation, les consultants, les chercheurs et l'ACIA sont utilisés afin de confirmer l'identification des ravageurs.
Un plan de lutte antiparasitaire intégrée (LAI) et les plans d'intervention sont élaborés.
Les plans d'intervention et le plan de lutte antiparasitaire sont passés régulièrement en revue.
L'ACIA et le gouvernement provincial ou territorial sont avisés de la détection d'un ravageur réglementé.

Section 3.1 Emplacement et aménagement

Géographie et facteurs environnementaux
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Les sites qui présentent moins de risques d'introduction de ravageurs en tenant compte de l'orientation dominante du vent sont choisis pour la plantation.
Les sites choisis pour la plantation sont exempts de ravageurs préoccupants.
La topographie est utilisée pour favoriser le drainage et réduire la quantité d'eau stagnante.
Si la plantation se fait en plein champ, une évaluation de l'historique d'utilisation des terres est réalisée pour les terres récemment acquises ou louées.
Aménagement
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Les renseignements sur les activités des fermes voisines sont utilisés au moment du choix d'un site.
Des sites distincts sont désignés pour les activités de traitement, de production et de multiplication.
Les zones de réception désignées pour l'inspection du matériel de multiplication sont éloignées des aires de production.
Les zones désignées pour conserver et éliminer les résidus des récoltes, le fumier, les milieux de culture et le compost sont éloignées des zones où les végétaux sont multipliés ou cultivés.
Les zones désignées servant au nettoyage et à la désinfection de l'équipement et des véhicules sont situées dans une zone à faible risque.
Une carte du lieu de production est créée.
Section 3.2 Zones de biosécurité
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Les panneaux sont affichés aux entrées principales et aux approches de terrains pour faciliter la circulation et indiquer les zones de biosécurité.
Les entrées et sorties en zones de biosécurité sont contrôlées.
Les renseignements sur les zones de biosécurité et la circulation ont été intégrés dans le plan de biosécurité.
Les déplacements des personnes, des produits et de l'équipement se font des zones propres ou à faible risque aux zones à risque élevé.

Section 3.3 Déplacement des personnes, des véhicules et de l'équipement

Déplacement des personnes
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Les employés reçoivent une formation sur les protocoles de biosécurité et la circulation dans le lieu de production.
Les visiteurs et fournisseurs de services sont informés des protocoles de biosécurité.
Les visiteurs, les fournisseurs de services et les employés ne peuvent avoir accès qu'aux zones nécessaires pour leurs activités.
Les visiteurs et les fournisseurs de services signent un registre des visiteurs à leur arrivée.
L'accès aux zones restreintes est contrôlé.
Des stations de lavage des mains, de lavage des pieds sont fournies à toutes les entrées et sorties. Des vêtements d'extérieur et des chaussures jetables ou réservées à cet effet sont fournis aux fournisseurs de services et aux visiteurs qui entreront dans les aires de production.
Véhicules et équipement
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L'équipement est nettoyé et désinfecté après son utilisation dans des zones à risque élevé.
Les outils sont désinfectés avant d'être utilisés ainsi qu'entre les cultures ou les différentes sections du lieu de production.
Section 3.4 Produits entrants
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Les produits entrants sont inspectés afin de détecter des signes de ravageurs avant leur entrée dans le lieu de production.
Si la source d'un produit entrant est inconnue, il est séparé du produit final ou du matériel de multiplication.
Du matériel lavé ou des racines nues sont achetés, si possible.
L'eau utilisée dans le lieu de production fait régulièrement l'objet de test pour en gérer la teneur en éléments nutritifs.
Au besoin, l'eau recyclée est traitée.
Les contenants en plastique sont nettoyés et désinfectés au besoin avant d'être réutilisés.
Des registres d'achat pour les produits entrants sont tenus.
Section 3.5 Produits sortants
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Le produit final est inspecté avant de quitter le lieu de production.
Le produit final est étiqueté.
Les tas de compost sont éloignés des aires de production.
Le matériel végétal infecté est éliminé par enfouissement, transporté dans une installation d'élimination municipale ou par une autre méthode afin de limiter la propagation du ravageur.
Section 3.6 Entretien des installations et des propriétés
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Un programme d'entretien des propriétés est mis en œuvre.
Des registres des activités d'entretien sont tenus.
Les zones dans lesquelles les ravageurs peuvent entrer sont limitées ou éliminées grâce à la réalisation d'activités d'entretien régulières.
Section 4.0 Éducation, formation et communication
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Les protocoles de biosécurité sont intégrés au programme de formation.
Des panneaux et des aides visuelles sont utilisés pour communiquer les protocoles de biosécurité.
L'information est présentée aux employés dans la langue appropriée.
Le personnel reçoit des mises à jour périodiques et prévues qui se rattachent à la formation et à la sensibilisation.
Le programme de formation et le plan de biosécurité sont révisés et mis à jour lorsque de nouveaux renseignements sont obtenus.

Annexe 2 : Remerciements

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