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En première ligne : fournir des services vitaux durant la COVID-19

En première ligne : fournir des services vitaux durant la COVID-19

Tous les jours, des milliers de Canadiens quittent la sécurité de leurs domiciles pour fournir les services de première ligne dont nous avons tous besoin pour maintenir notre mode de vie durant la pandémie de la COVID-19.

Ils pourraient habiter à quelques portes de chez vous et ils incluent des infirmières, des commis de magasin, des camionneurs et des inspecteurs de l'Agence canadienne d'inspection des aliments (ACIA).

Durant la pandémie, l'ACIA fournit des services essentiels tels que les enquêtes sur la salubrité alimentaire et le rappel d'aliments, les certifications d'exportation, les enquêtes concernant les maladies d'animaux, et les tests de laboratoire.

Cela signifie que le personnel de première ligne – appuyé par diverses mesures pour aider à protéger leur sécurité – continue de mener des iinspections aux installations de production de viande, aux serres, aux points frontaliers où les marchandises importées arrivent au Canada, et à bien d'autres endroits.

Des centaines d'autres employés de l'ACIA appuient les inspecteurs de première ligne, en apportant leur soutien dans des domaines allant des ressources humaines à la politique et à l'élaboration d'orientation, à mesure que les procédures d'exploitation changent en raison de la pandémie. De plus, la Direction générale des sciences de l'Agence fait équipe avec des partenaires universitaires dans le cadre de projets de recherche novateurs sur la COVID-19.

« Mesures déterminantes »

« À l'ère de la COVID-19, l'ACIA a pris des mesures immédiates et déterminantes pour protéger l'intégrité de l'approvisionnement alimentaire du Canada, investir dans la recherche et protéger nos employés », déclare la Présidente de l'Agence, Siddika Mithani.

« C'est une crise humaine qui exige que le gouvernement soit agile, bienveillant et éclairé. L'ACIA assume un rôle de chef de file dans cette intervention. »

L'ACIA surveille actuellement la pandémie et y répond en consultant régulièrement les employés, les syndicats, ses partenaires provinciaux et territoriaux, ainsi que ses partenaires commerciaux internationaux et l'industrie.

Collaboration avec l'industrie

Pour alléger le fardeau imposé à l'industrie et appuyer l'approvisionnement alimentaire pour les Canadiens, l'Agence a présenté des flexibilités temporaires pour se conformer.

Les changements apportés incluent la suspension de certaines activités de l'ACIA relatives à la conformité en ce qui a trait aux exigences autres que celles touchant la salubrité des aliments et l'étiquetage ainsi que le report des activités relatives à la conformité pour les parties du Règlement sur la salubrité des aliments au Canada qui entreront en vigueur le 15 juillet 2020.

« Compte tenu des répercussions que nous constatons sur les intervenants, l'ACIA a retardé les échéanciers de toutes les initiatives réglementaires dans notre plan prospectif de la réglementation », affirme madame Mithani.

De plus, l'ACIA et le département de l'agriculture des États-Unis (USDA) se sont entendus pour accorder une prolongation de six mois afin de permettre aux établissements approuvés de continuer d'exporter certains produits animaux et certains aliments pour animaux de compagnie entre les deux pays. Cela permet de maintenir un commerce bilatéral durant la pandémie.

Fourniture de services essentiels

Pour appuyer un approvisionnement alimentaire stable et le travail de milliers d'entreprises alimentaires, l'ACIA a adopté des mesures afin de maintenir les services d'inspection vitaux.

L'Agence a embauché de nouveaux inspecteurs et de nouveaux vétérinaires et salué le retour de certains qui avaient récemment pris leur retraite, a réaffecté du personnel à des secteurs prioritaires et financé davantage d'heures supplémentaires.

« Ces mesures nous permettent de continuer de remplir notre mission sans imposer un fardeau indu à nos employés », déclare madame Mithani.

À titre d'exemple elle précise que l'Agence collabore également avec certains homologues provinciaux pour former et équiper les inspecteurs afin d'offrir à l'ACIA un soutien à l'inspection temporaire et au besoin.

Protection du personnel

Selon madame Mithani, la protection de la santé des employés de l'ACIA constitue une priorité. Lorsque des éclosions de COVID-19 sont survenues dans des abattoirs de viande, l'ACIA a dit à ces entreprises qu'elles devaient avoir un plan d'intervention pour fournir un milieu de travail sécuritaire aux inspecteurs.

L'Agence a adopté des mesures supplémentaires pour protéger le personnel. Elle a créé un outil d'auto-évaluation de la santé à l'intention des inspecteurs, étendu les options de congés, et réduit les interactions en face-à-face entre le personnel sur le terrain et l'industrie.

« Nous avons procuré des masques, des écrans faciaux et d'autre équipement de protection à l'intention des employés des services critiques, dans les cas où les inspecteurs ne sont pas en mesure d'appliquer une distanciation physique », note madame Mithani.

On demande également aux établissements d'aider à fournir le même équipement de protection individuelle destiné aux employés de l'ACIA que celui qu'ils utilisent pour leurs propres travailleurs.

Soutien scientifique

En plus d'aider à faire en sorte que les Canadiens aient accès à des aliments salubres, l'ACIA continue de faire avancer la recherche en santé animale, y compris celle entourant la COVID‑19.

Le haut laboratoire de recherche sur les bio confinements de l'Agence qui fait partie du Centre scientifique canadien de santé humaine et animale de Winnipeg, au Manitoba, a réagi très rapidement à la pandémie. Des scientifiques de l'ACIA y mènent des études pour comprendre la vulnérabilité de différentes espèces animales au virus.

L'ACIA dirige également un réseau mondial de hauts laboratoires sur les bio confinements qui appuient la recherche sur la COVID-19. Les établissements du Canada, des États-Unis, du Royaume-Uni, de l'Allemagne et de l'Australie échangent actuellement l'information scientifique disponible la plus récente afin d'accroître le degré de préparation aux situations d'urgence, au niveau mondial, et sa capacité d'organiser les secours et de réagir au virus.

Conjointement avec VIDO-Intervac, un laboratoire de création de vaccin dont le siège social est situé à Saskatoon, en Saskatchewan, l'ACIA aide actuellement à élaborer des modèles animaux pour tester l'innocuité des vaccins avant leur utilisation dans des études cliniques chez l'humain. L'Agence siège également au sein du groupe consultatif sur la COVID-19 organisé par l'Organisation mondiale de la santé animale (OMSA, fondée en tant qu'Office international des épizooties (OIE)).

Une longueur d'avance

Il reste encore du travail à faire pour conserver une longueur d'avance sur la pandémie, selon madame Mithani.

« Chaque jour, l'ACIA, nos partenaires, et les industries que nous réglementons relèvent des défis sans précédent de la COVID-19. Cela exige le meilleur de nous-mêmes », dit-elle.

« Pour l'ACIA, nous continuerons de surveiller la pandémie de près, de repenser les méthodes et d'innover dans la mesure du possible en travaillant avec nos intervenants en vue d'un objectif commun : continuer de fournir des services de première ligne qui appuient notre mode de vie au Canada. »

Restez au courant avec la plus récente information de l'ACIA sur la COVID-19.

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