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Fièvre aphteuse : une bonne attaque est la meilleure défense

Fièvre aphteuse : une bonne attaque est la meilleure défense

L'Agence canadienne d'inspection des aliments (ACIA) s'efforce toujours de réduire au minimum et de gérer le risque de maladies animales exotiques afin de protéger les animaux et l'agriculture du Canada.

La fièvre aphteuse est la maladie la plus contagieuse de toutes les maladies animales. C'est une maladie virale qui attaque le bétail, les moutons et les porcs. Elle peut aussi affecter les chèvres, les cerfs, les bisons et d'autres animaux biongulés domestiques ou sauvages. La maladie peut se propager par transmission directe, indirecte et aérienne.

Chaque année, des vétérinaires du gouvernement du Canada et des États-Unis (É.-U.) ainsi que des experts nationaux et internationaux participent à un cours en ligne de quatre semaines sur la préparation aux situations d'urgence liées à la fièvre aphteuse. Cette formation porte sur la façon d'identifier et de contrôler les éclosions potentielles de la maladie chez le bétail au Canada.

La version 2020 du cours virtuel annuel s'est terminée à la fin de juin.

Un cours adapté au Canada

À l'heure actuelle, il n'y a pas de fièvre aphteuse au Canada et aux États-Unis, ce qui est une bonne chose, car il n'y a pas de traitement pour cette maladie. Toutefois, la meilleure ligne de défense pour contrôler la fièvre aphteuse consiste à être le mieux préparé possible à une éclosion potentielle.

La formation en ligne est offerte par la Commission européenne pour le contrôle de la fièvre aphteuse (anglais seulement). Il y a quelques années, des experts de l'ACIA ont travaillé en étroite collaboration avec des collègues de la Commission pour adapter une version canadienne de ce cours afin d'y inclure de l'information sur la préparation et l'intervention d'urgence en cas d'éclosion de fièvre aphteuse au Canada, notamment sur la déclaration des maladies, les procédures de diagnostic, la gestion des éclosions et les options pour être indemne de maladie, comme l'utilisation de la vaccination.

Plus de perspectives, plus de communication

La collaboration ne s'arrête pas là. Avant le cours de cette année, l'ACIA s'est associée à la Coalition canadienne pour la santé des animaux pour inviter des vétérinaires en pratique privée du Canada à participer à la formation. C'est la première fois que des invitations sont envoyées à des vétérinaires de l'extérieur du gouvernement.

« Nous croyons que l'inclusion de vétérinaires en pratique privée accroîtra la capacité du Canada à diagnostiquer une incursion précoce de fièvre aphteuse, ce qui améliorera notre capacité de contrôler une éclosion et, espérons-le, de réduire le temps de retour à la normale, au profit de l'ensemble de l'industrie », a déclaré la Dre Leah Seabrook, spécialiste nationale de la formation à l'ACIA.

La fièvre aphteuse a été signalée pour la dernière fois au Canada en 1952 et a coûté près de 1 milliard de dollars pour la contrôler et l'éradiquer. Depuis, il y a eu beaucoup de changements dans les systèmes de production et les animaux sont transportés plus loin. L'impact d'une éclosion aujourd'hui serait beaucoup plus important et plus coûteux.

Le nombre maximal d'élèves pour le cours a été atteint, lequel s'est terminé à la fin de juin. Le Dr Carmencita Lake, vétérinaire de l'ACIA, était présent à ce cours : « La communication est essentielle et il est merveilleux de faire partie d'un groupe de réflexion pancanadien de vétérinaires sur tous les aspects de la pratique vétérinaire de l'ACIA en Colombie-Britannique. Nous avons tous échangé nos idées alors que nous apprenions ensemble la meilleure façon dont nos nations peuvent se préparer et intervenir en cas d'urgence liée à la fièvre aphteuse. »

« Félicitations aux 180 participants qui étaient présents pour leurs nombreuses conversations intéressantes en ligne », déclare le Dr Jean-Luc Angot, ancien président de la Commission et président du Département international du Haut Conseil pour l'alimentation et l'agriculture. « La participation des secteurs public et privé cette année a été particulièrement précieuse. »

Prochaines étapes

La fièvre aphteuse demeure une menace importante pour l'industrie canadienne du bétail.

Grâce à la collaboration nationale et internationale en matière de formation et d'autres mesures, comme la biosécurité et le contrôle des importations, l'ACIA et ses partenaires au Canada sont bien préparés pour agir rapidement et minimiser les répercussions en cas d'éclosion.

Apprenez-en davantage sur la fièvre aphteuse et la façon dont l'ACIA réagirait à une éclosion au Canada.

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