Sélection de la langue

Recherche

Éléments du tableau de la valeur nutritive

Sur cette page

Énergie

La valeur énergétique d'un aliment est définie dans le Règlement sur les aliments et drogues (RAD).

Dans le domaine de la nutrition, l'énergie est mesurée en « calories ». Cette unité est équivalente à la « kilocalorie », ou 1 000 calories, utilisée en chimie. Le terme « calories » doit être utilisé dans les allégations prescrites relatives à la teneur nutritive et dans le tableau de la valeur nutritive. Dans d'autres situations, une variante ou l'autre peut être employée puisque les termes « calories » et « kilocalories » sont utilisés couramment de façon interchangeable dans le domaine de la nutrition.

La valeur énergétique des aliments doit être calculée selon la méthode Atwater, à l'aide de facteurs spécifiques tirés de la version la plus récente du USDA Agriculture Handbook No 8: Composition of Foods (1984). Les détails du calcul sont exposés dans A.L. Merrill et B.K. Watt, Energy Value of Foods – Basis and Derivation, USDA Handbook 74 (1955). Les facteurs moyens présentés dans le tableau plus bas peuvent être utilisés au lieu des facteurs spécifiques, pourvu que les valeurs énergétiques ne s'écartent pas trop des valeurs plus précises calculées selon Merrill et Watt.

Il appartient au fabricant de s'assurer que la valeur énergétique déclarée témoigne fidèlement de la teneur énergétique du produit. Bien qu'une option consiste à déterminer la valeur énergétique directement par une analyse, les fabricants peuvent calculer la valeur énergétique par la valeur nutritive réelle (non arrondie) des protéines, du gras et des glucides ou par les valeurs déclarées (arrondies) de ces éléments nutritifs, pour ensuite les multiplier par les facteurs Atwater. Lorsqu'il doit choisir entre la valeur arrondie ou non arrondie, le fabricant doit tenir compte de la valeur énergétique qui respecte les tolérances acceptables, offre la plus grande uniformité sur l'étiquette et évite de créer toute confusion inutile auprès du consommateur. L'ACIA calculera la valeur énergétique d'un aliment en utilisant la teneur en éléments nutritifs non arrondie des protéines, du gras et des glucides telle que déterminée par des analyses en laboratoire.

Valeur énergétique moyenne des éléments nutritifs

Élément nutritif Cal/g kJ/g
Protéines 4 17
Lipides 9 37
Glucides Note de tableau a 4 17
Alcool 7 29

Conversion des calories en kilojoules

Pour convertir les calories en kilojoules, utilisez la formule suivante : 1 calorie = 4,184 kilojoules.

Exemple de calcul – Flocons d'avoine

Calcul de la valeur énergétique d'une portion de 250 mL de flocons d'avoine cuits à l'aide des facteurs énergétiques spécifiques :

Élément nutritif Teneur en g Facteurs énergétiques spécifiques de l'avoine
Cal/g
Calories
Protéines 3 x 3,46 = 10,38
Lipides 1 x 8,37 = 8,37
Glucides 13 x 4,12 = 53,56

Valeur énergétique totale = 72,31 Cal
Valeur arrondie = 70 Cal
Conversion en kilojoules : 72,31 Cal x 4,184 = 302,5 kJ
Valeur arrondie = 300 kJ

Exemple de calcul – Macaroni au fromage

Calcul de la valeur énergétique d'une portion de 250 mL de macaroni au fromage à l'aide des valeurs énergétiques moyennes :

Élément nutritif Teneur en g Valeurs énergétiques moyennes
Cal/g
Calories
Protéines 18 x 4 = 72
Lipides 23 x 9 = 207
Glucides 42 x 4 = 168

Valeur énergétique totale = 447 Cal

Valeur arrondie = 450 Cal
Conversion en kilojoules : 447 Cal x 4,184 = 1870,25 kJ
Valeur arrondie = 1870 kJ

Valeur énergétique des polyalcools, du glycérol et du polydextrose

Source d'énergie Valeur énergétique
(Cal/g) Note de tableau b
Érythritol 0,2
Glycérol 4,32
Isomalt 2
Lactitol 2
Maltitol 3,0
Mannitol 1,6
Polydextrose 1
Sorbitol 2,6
Xylitol 3,0

Valeur énergétique des fibres alimentaires

Une valeur de 2 Cal (8 kJ) par gramme devrait être utilisée pour calculer la part de fibres alimentaires de la source de fibres.

Une valeur de moins de 2 Cal (8 kJ) par gramme peut être utilisée pour évaluer la teneur en fibres alimentaires, si la valeur énergétique spécifique de la source de fibres est connue.

Valeur énergétique du son

La valeur énergétique de la part de fibres alimentaires du son de blé est de 0,6 Cal (2,5 kJ) par gramme. La valeur énergétique du son de blé est de 2,4 Cal (10 kJ) par gramme.

Valeur énergétique de l'inuline

Une valeur énergétique de 2 Cal (8 kJ) par gramme devrait être utilisée pour l'inuline.

Lipides et acides gras

Le RAD définit les diverses formes de lipides et d'acides gras.

Acides gras trans

La page Web de Santé Canada sur les gras décrit les acides gras qui forment les gras dans les aliments, y compris les gras trans et les gras saturés. L'information présentée porte sur les gras alimentaires, le problème posé par les gras trans et les gras saturés, la provenance des gras trans, les principales sources alimentaires de gras trans, la façon de réduire l'apport en gras trans et les mesures prises pour réduire les gras trans dans les aliments.

Santé Canada a interdit l'utilisation des huiles partiellement hydrogénées, la principale source de gras trans de production industrielle dans les aliments, en les ajoutant à la Liste des contaminants et des autres substances adultérantes dans les aliments. Il est dorénavant illégal pour les fabricants d'ajouter cette source d'acides gras trans dans les aliments vendus au Canada. Cela comprend les aliments produits au Canada et importés en plus de tous ceux préparés dans les établissements de services alimentaires.

Certains acides gras trans sont présents de façon naturelle en faibles quantités dans certains aliments, tels que les produits laitiers et la viande. Comme la plupart de ces acides gras trans correspondent à la définition d'acides gras trans, ils doivent être inclus dans la déclaration des gras trans du tableau de la valeur nutritive figurant sur l'étiquette. Les acides gras polyinsaturés conjugués ne sont pas inclus dans la déclaration de la teneur en gras trans de l'aliment parce qu'ils ne correspondent pas à la définition de gras trans. Par exemple, l'acide linoléique conjugué, que l'on trouve dans les produits laitiers, et l'acide linolénique conjugué ne devraient pas être inclus dans la déclaration de gras trans du tableau de la valeur nutritive. Comme le prévoit le RAD, les laboratoires peuvent mesurer la teneur en gras trans d'un aliment, et doivent omettre les acides gras conjugués tels que l'acide linoléique conjugué ou l'acide linolénique conjugué dans l'analyse de la teneur en gras trans.

L'ACIA recommande d'utiliser la méthode 996.06 des Official Methods of Analysis d'AOAC International pour déterminer la teneur en acides gras trans des aliments. Pour obtenir de plus amples renseignements, consultez l'Annexe 4 – Étiquetage nutritionnel et laboratoires du Test de conformité de l'étiquetage nutritionnel de l'ACIA.

Remarque : Infraction commune
Les tableaux de la valeur nutritive de nombreux produits importés ne comprennent pas la déclaration des lipides trans.

Les tableaux de la valeur nutritive de nombreux produits importés ne comprennent pas la déclaration des lipides trans (voir l'exemple dans l'image ci-dessus), ce qui est inacceptable, car les gras trans sont un élément nutritif de base qui doit être déclaré au Canada.

Sodium

La teneur en sodium est basée sur la quantité totale de sodium présente dans l'aliment, quelle qu'en soit l'origine. Le calcul du pourcentage de la valeur quotidienne est fondé sur la valeur quotidienne pour le sodium de la Partie 1 – Valeurs quotidiennes pour les macronutriments et le sodium, dans le Tableau des valeurs quotidiennes. Les valeurs quotidiennes sont données selon différents groupes d'âge. Assurez-vous d'utiliser la colonne appropriée dans le tableau.

Potassium

Comme dans le cas du sodium, la teneur en potassium est basée sur la quantité totale de potassium présente dans l'aliment. Le pourcentage de la valeur quotidienne est calculé à l'aide de la valeur quotidienne pour le potassium de la Partie 2 – Valeurs quotidiennes pour les vitamines et minéraux nutritifs, dans le Tableau des valeurs quotidiennes. Les valeurs quotidiennes sont données selon différents groupes d'âge. Assurez-vous d'utiliser la colonne appropriée dans le tableau.

Glucides

Aux fins d'étiquetage, la déclaration de la teneur en glucides doit inclure les sucres (par exemple, les monosaccharides tels que le glucose, et les disaccharides tels que le saccharose), l'amidon, les fibres alimentaires, les polyalcools (par exemple, isomalt, lactitol, maltitol, sirop de maltitol, mannitol, sorbitol, sirop de sorbitol, xylitol, érythritol), le glycérol et le polydextrose.

La teneur en glucides peut être déterminée en soustrayant la teneur en protéines, en lipides, en cendres et en humidité du poids du produit.

Fibres alimentaires

La Politique sur l'étiquetage et la publicité des produits alimentaires contenant des fibres alimentaires (Santé Canada, mai 2017) définit les fibres alimentaires comme suit :

Les fibres alimentaires sont :

  1. les glucides ayant un degré de polymérisation de 3 ou plus naturellement présents dans les aliments d'origine végétale et n'étant ni digérés ni absorbés dans l'intestin grêle; et
  2. les fibres nouvelles acceptées.

Les fibres nouvelles sont des ingrédients fabriqués de façon à constituer des sources de fibres alimentaires; ce sont des glucides qui ont un degré de polymérisation de 3 ou plus et qui ne sont ni digérés ni absorbés dans l'intestin grêle. Elles sont issues de la production synthétique ou obtenues à partir de sources naturelles qui ne présentent pas d'antécédents d'utilisation sûre en tant que fibre alimentaire ou qui ont subi une transformation de nature à modifier les propriétés des fibres qu'elles contiennent. Les fibres nouvelles acceptées ont au moins un effet physiologique démontré par des données scientifiques probantes généralement reconnues.

La partie 1 de la définition des fibres alimentaires telle qu'indiquée dans la Politique sur l'étiquetage et la publicité des produits alimentaires contenant des fibres alimentaires vise les matières végétales comestibles qui ont des antécédents d'utilisation en tant qu'aliments et qui ont été transformées ou cuites selon des procédés classiques. Elles comprennent notamment les fruits, les légumes, les légumineuses à grain, les graines, les noix, les céréales et les légumineuses.

La partie 2 de la définition comprend notamment les substances tirées de sous-produits agricoles et de matières végétales brutes, les substances d'origine animale ou bactérienne, les substances chimiquement modifiées et les produits de synthèse. Elles n'ont habituellement pas d'antécédents d'utilisation en tant que sources de fibres alimentaires. De plus, les fibres nouvelles peuvent également comprendre les produits utilisés en concentration plus élevée que les concentrations normales prévues pour le régime alimentaire.

Santé Canada n'a pas d'exigence réglementaire en ce qui concerne une évaluation préalable à la mise en marché des nouvelles sources de fibres. Cependant, une nouvelle source de fibres doit être sans danger pour la consommation humaine et avoir un effet physiologique reconnu pour les fibres. Les déclarations et les allégations concernant les fibres sont sujettes à une surveillance réglementaire. Les fabricants et les importateurs doivent être en mesure de divulguer les preuves justifiant de la salubrité et de l'effet physiologique de leur nouvelle source de fibres conformément à la Politique sur l'étiquetage et la publicité des produits alimentaires contenant des fibres alimentaires de Santé Canada.

Lors de la soumission volontaire, par le fabricant ou le vendeur, de la trousse d'information sur une nouvelle fibre aux fins d'examen, une évaluation est effectuée par le Bureau des sciences de la nutrition de la Direction des aliments de Santé Canada et peut donner lieu à l'envoi d'une lettre d'opinion sur l'acceptabilité de l'ingrédient alimentaire comme source de fibres alimentaires.

Les fabricants qui envisagent d'utiliser des sources de fibres nouvelles et qui ont besoin de renseignements supplémentaires devraient communiquer avec l'Unité de la gestion des demandes et de l'information au sein de la Direction des aliments de Santé Canada.

La Liste des fibres alimentaires évaluées et acceptées par la Direction des aliments de Santé Canada est disponible dans le but d'aider les intervenants à reconnaître et à utiliser les produits de marque et les produits génériques jugés acceptables en tant que sources de fibres.

Pour calculer la valeur énergétique des fibres alimentaires, consultez la section sur la valeur énergétique.

Analyse des fibres alimentaires

Le 1 avril 2012, l'ACIA a adopté la méthode 2009.01 de l'Association of Analytical Communities (AOAC) pour l'évaluation de la conformité. La Politique sur l'étiquetage et la publicité des produits alimentaires contenant des fibres alimentaires de Santé Canada donne aussi une liste des méthodes acceptées et validées, pouvant être utilisées dans la quantification des fibres.

Sucres

Les sucres comprennent tous les mono- et disaccharides, y compris le sucrose, fructose, glucose, glucose-fructose, maltose, etc. Dans le tableau de la valeur nutritive, les sucres doivent être exprimés en valeur totale en grammes par portion indiquée et en pourcentage de la valeur quotidienne par portion indiquée [article 11 du tableau suivant B.01.401, RAD]. Le calcul du pourcentage de la valeur quotidienne est fondé sur la valeur quotidienne pour les sucres de la Partie 1 – Valeurs quotidiennes pour les macronutriments et le sodium, dans le Tableau des valeurs quotidiennes. Les valeurs quotidiennes sont données selon différents groupes d'âge. Assurez-vous d'utiliser la colonne appropriée dans le tableau.

Polyalcools

Les polyalcools (aussi nommés polyols, alcools du sucre ou itols) comprennent l'isomalt, le lactitol, le maltitol, le sirop de maltitol, le mannitol, le sorbitol, le sirop de sorbitol, le xylitol et l'érythritol. Les déclarations de la teneur en polyalcools ne doivent pas inclure la quantité d'eau présente dans le sirop de maltitol et le sirop de sorbitol.

Déclaration des polyalcools

Les polyalcools ne peuvent être nommés individuellement que si un seul polyalcool n'est présent. Autrement, ils doivent être déclarés dans le tableau de la valeur nutritive sous le nom de « polyalcools » ou de « polyols » [article 12 au tableau qui suit B.01.402, RAD].

Déclaration des polyalcools d'hydrolysats d'amidon hydrogéné (HAH)

Les hydrolysats d'amidon hydrogéné (HAH) sont un mélange de polyalcools et de polysaccharides plus raffinés. Aux termes du paragraphe B.01.402 (6) du RAD, la teneur en un polyalcool ajouté doit être déclarée dans le TVN. Comme l'HAH est un mélange, la teneur en polyalcools déclarée doit refléter la part des polyalcools dans le mélange.

Amidon

La déclaration de la teneur en amidon n'inclut pas les fibres alimentaires. L'amidon peut être analysé directement ou calculé selon la différence. Lorsqu'on analyse l'amidon directement, les éléments glucidiques ne totalisent pas nécessairement 100 %.

Protéines

Le calcul de la cote protéique d'un aliment est fondé sur la teneur en protéines d'une ration quotidienne normale de cet aliment tel qu'il est vendu, conformément à l'annexe K du RAD.

La cote protéique est calculée en multipliant la teneur en protéines d'une ration quotidienne normale de l'aliment par la qualité des protéines, soit le coefficient d'efficacité protéique (CEP) de l'aliment.

Cote protéique = Teneur en protéines par ration quotidienne normale x Coefficient d'efficacité protéique (CEP)

Si aucune ration quotidienne normale n'est précisée pour le produit à l'annexe K du RAD, il faut donc utiliser la quantité de référence (QR). S'il n'y a pas de quantité de référence pour l'aliment, le produit est évalué au cas par cas.

Les CEP établis sont énumérés dans le tableau Coefficient d'efficacité protéique. Lorsque le CEP n'est pas déjà établi, il incombe au fabricant de le déterminer. La méthode officielle servant à déterminer la cote protéique est la Méthode FO-1, 15 octobre 1981 (PDF). Toutefois, Santé Canada permet également l'utilisation de l'indice chimique corrigé de la digestibilité des protéines (PDCAAS). Cette méthode peut être utilisée pour calculer un CEP estimé.

Le CEP peut être estimé à partir de la mesure du PDCAAS en utilisant la formule suivante :

PDCAAS de l'aliment × 2.5 = CEP estimé de l'aliment

Les CEP de 2 sources ou plus ne peuvent pas être additionnés dans le calcul du CEP total pour un aliment ayant des sources de protéines multiples.

La méthode PDCAAS est décrite dans la publication « Report of Joint FAO/WHO Expert Consultation on Protein Quality Evaluation » (en anglais seulement) de 1991. S'il y a utilisation de la méthode PDCAAS, il est recommandé que le fabricant conserve au dossier les renseignements et les références utilisés pour arriver à cette détermination.

Calcul des cotes protéique

Exemple – calcul de la cote protéique du pain blanc

Pourcentage (%) de protéines = 8,4
Ration quotidienne normale = 150 g (5 tranches)
Teneur en protéines dans une ration quotidienne normale = 0,084 × 150 g = 12,6 g
CEP = 1,0
Cote protéique = 12,6 × 1,0 = 12,6

Exemple – calcul de la cote protéique des oeufs entiers

Pourcentage (%) de protéines = 12,8
Ration quotidienne normale = 100 g (2 oeufs)
Teneur en protéines dans une ration quotidienne normale = 0,128 × 100 g = 12,8 g
CEP = 3,1
Cote protéique = 12,8 × 3,1 = 39,68

Coefficient d'efficacité protéique

Aliment Coefficient d'efficacité protéique (CEP)  Note de tableau c
Amandes 0,4
Blanc d'oeuf 3
Blé bulgur 1,4
Blé entier 0,8
Boeuf ou veau, muscle 2,7
Cacahuètes 1,7
Caséine 2,5
Cheddar 2,5
Farine blanche 0,7
Farine de pois 1,2
Filet de porc 2,7
Flocons d'avoine 1,8
Foie de boeuf 2,7
Gélatine ou collagène hydrolysé 0
Gluten du blé/riz 0,2
Graines de soja chauffées 2,3
Graines de tournesol 1,2
Haricots Pinto 1,64
Haricots rouges 1,55
Haricots, noirs 1,61
Lait 2,5
Lentilles cuites (toutes les autres lentilles) 0,3
Lentilles, entières vertes 1,3
Macaroni au fromage 2,1
Maïs entier 1,4
Mollusques 2,7
Oeuf entier 3,1
Orge 1,7
Pain blanc 1
Petit-lait séché 2,6
Petits haricots blancs secs 1,51
Pois cassés jaunes 1,42
Pois chiches cuits 2,32
Poisson 2,7
Porc, jambon 2,7
Protéines de soja 2
Ragoût de boeuf 1,8
Riz 1,5
Rognons de boeuf 2,7
Salami au boeuf 2,6
Saucisse 1,7
Saucisse fumée 2,1
Saucisses fumées au poulet 2,1
Saucisson de Bologne 2,1
Seigle 1,3
Viandes musculaires (par exemple, bison, agneau) 2,7
Volaille 2,7

Vitamines et minéraux nutritifs

La façon de déterminer la teneur en vitamines d'un aliment, autre qu'une préparation pour régime liquide, un fortifiant pour lait humain, une préparation pour nourrissons ou un aliment présenté comme contenant une préparation pour nourrissons, est prescrite dans l'article D.01.003 du RAD.

La déclaration des vitamines et des minéraux nutritifs dans le tableau de la valeur nutritive est fondée sur la teneur combinée des éléments nutritifs présents naturellement dans l'aliment et de ceux qui y sont ajoutés. La déclaration des vitamines et des minéraux nutritifs est exprimée en valeur totale et en pourcentage de la valeur quotidienne par portion indiquée [tableaux suivant B.01.401 et B.01.402, RAD].

Seuls les vitamines et les minéraux nutritifs qui sont inclus dans les tableaux Renseignements nutritionnels principaux et Renseignements nutritionnels complémentaires peuvent être inclus dans le tableau de la valeur nutritive.

Consultez les sections Préparations pour régime liquide, Préparations pour nourrissons et Fortifiants pour lait humain pour des informations pertinentes sur ces types d'aliments.

Vitamine A

La contribution du rétinol et de ses dérivés (par exemple, acétate de rétinyle, palmitate de rétinyle) et du bêta-carotène est utilisée pour déterminer la teneur totale en vitamine A d'un aliment donné fondé sur les conversions suivantes :

Quantité d'ingrédient source Quantité de vitamine A Activité en vitamine A
1 µg de rétinol tout trans 1,00 µg ÉAR 3,33 UI
1 µg d'acétate de rétinyle tout trans 0,87 µg ÉAR 2,91 UI
1 µg de palmitate de rétinyle tout trans 0,55 µg ÉAR 1,82 UI

La teneur en vitamine A est calculée en microgrammes d'équivalents d'activité de rétinol (ÉAR) et exprimée en microgrammes (µg), selon la formule suivante [D.01.003 (1)a), RAD] :

Total d'ÉAR en µg = µg de rétinol + (µg de bêta-carotène ÷ 12)

Auparavant, la teneur en vitamine A d'un aliment était exprimée en unités internationales (UI). Les UI sont encore utilisées dans certains articles du RAD [par exemple, TITRE 8 – Produits laitiers, TITRE 9 – Graisses et huiles, articles D.01.009, D.01.010 et D.01.011] pour fournir des spécifications sur les normes d'identité de certains aliments et contrôler la quantité de vitamine A qui peut être ajoutée aux aliments. Les UI de vitamine A sont converties en équivalents d'activité de rétinol au moyen de la formule suivante :

1 µg d'ÉAR = 3,33 UI de vitamine A

Le tableau suivant permet de convertir les UI de vitamine A en µg d'ÉAR.

Tableau de conversion des UI de vitamine A en µg d'ÉAR
UI de vitamine A µg d'ÉAR
50 15
100 30
150 45
200 60
250 75
300 90
350 105
400 120
450 135
500 150
550 165
600 180
650 195
700 210
750 225
800 240
850 255
900 270
950 285
1000 300

Le tableau suivant permet de convertir les µg d'ÉAR en % de la VQ pour la vitamine A. Le pourcentage de la valeur quotidienne est calculé à l'aide de la valeur quotidienne de la vitamine A de la Partie 2 – Valeurs quotidiennes pour les vitamines et minéraux nutritifs, dans le Tableau des valeurs quotidiennes. Les valeurs quotidiennes sont données selon différents groupes d'âge. Assurez-vous d'utiliser la colonne appropriée dans le tableau.

Tableau de conversion des µg d'ÉAR en % de la valeur quotidienne (VQ) pour la vitamine A
µg d'ÉAR % VQ
Aliments destinés exclusivement aux bébés ≥ 6 mois, mais < 1 an Note de tableau d
% VQ
Aliments pour les bébés ≥ 6 mois, mais < 1 an
ou
pour les enfants ≥ 1 an < 4 ans Note de tableau e
% VQ
Tous les autres cas Note de tableau f
10 2 3 1
30 6 10 3
40 8 13 4
50 10 17 6
100 20 33 11
150 30 50 17
200 40 67 22
300 60 100 33
400 80 133 44
500 100 167 56
600 120 200 67

Vitamine D

La contribution de l'ergocalciférol (vitamine D2) et du cholécalciférol (vitamine D3) est utilisée pour déterminer la teneur totale en vitamine D d'un aliment donné [D.01.003 (1)b), RAD]. La teneur en vitamine D est mesurée en microgrammes (µg). Auparavant, elle était exprimée en unités internationales (UI). Les UI sont encore utilisées dans certains articles du RAD [par exemple, articles D.01.009, D.01.010 et D.01.011] pour contrôler la quantité de vitamine D qui peut être ajoutée aux aliments.

La teneur en vitamine D est calculée selon la formule suivante :

1 µg d'ergocalciférol (vitamine D2) ou de cholécalciférol (vitamine D3) = 40 UI de vitamine D

Le tableau suivant présente la conversion des UI de vitamine D en µg, et le calcul du pourcentage de la valeur quotidienne de vitamine D. Le pourcentage de la valeur quotidienne est calculé à l'aide de la valeur quotidienne de vitamine D de la Partie 2 – Valeurs quotidiennes pour les vitamines et minéraux nutritifs, dans le Tableau des valeurs quotidiennes. Les valeurs quotidiennes sont données selon différents groupes d'âge. Assurez-vous d'utiliser la colonne appropriée dans le tableau.

Tableau de conversion pour la vitamine D
UI µg % VQ
Aliments destinés exclusivement aux bébés ≥ 6 mois, mais < 1 an Note de tableau g
% VQ
Aliments pour les bébés ≥ 6 mois, mais < 1 an
ou
pour les enfants ≥ 1 an < 4 ans Note de tableau h
% VQ
Tous les autres cas Note de tableau i
4 0,1 1 1 1
8 0,2 2 1 1
16 0,4 4 3 2
24 0,6 6 4 3
32 0,8 8 5 4
40 1,0 10 7 5
60 1,5 15 10 8
80 2,0 20 13 10
100 2,5 25 17 13
140 3,5 35 23 18
180 4,5 45 30 23
200 5 50 33 25

Vitamine E

La quantité de vitamine E exprimée en milligrammes (mg) est déterminée en fonction de la teneur en d-alpha-tocophérol et dl-alpha-tocophérol et leurs dérivées [D.01.003(1)c), RAD]. L'alpha-tocophérol peut être d'origine naturelle (d-alpha-tocophérol ou son synonyme RRR-alpha-tocophérol = vitamine E naturelle) ou peut être ajouté sous sa forme synthétique (dl-alpha-tocophérol ou son synonyme all-rac-alpha-tocophérol = vitamin E synthétique). De plus, les formes estérifiées de vitamine E (acétates et succinates d'alpha-tocophérol) sont utilisées pour augmenter la stabilité de la vitamine.

La vitamine E (mg) est déterminée selon les équivalences suivantes :

1 mg d-alpha-tocophérol = 1 mg vitamine E
1 mg dl-alpha-tocophérol = 0,74 mg vitamine E

Auparavant, la vitamine E était exprimée en unités internationales (UI). Les UI sont encore employées aux articles D.01.010 et D.01.011 du RAD qui réglementent la quantité de vitamine E qui peut être ajoutée aux aliments. Les UI sont déterminées selon la formule suivante :

1 UI de d-alpha-tocophérol = 0,67 mg de vitamine E

1 UI de dl-alpha-tocophérol = 0,45 mg de vitamine E

Les tableaux suivants présentent la conversion en mg d'UI de vitamine E (pour le d-alpha-tocophérol et le dl-alpha-tocophérol) et le calcul du pourcentage de la valeur quotidienne pour la vitamine E. Le pourcentage de la valeur quotidienne est calculé à l'aide de la valeur quotidienne de vitamine E de la Partie 2 – Valeurs quotidiennes pour les vitamines et minéraux nutritifs, dans le Tableau des valeurs quotidiennes. Les valeurs quotidiennes sont données selon différents groupes d'âge. Assurez-vous d'utiliser la colonne appropriée dans le tableau.

Tableau de conversion des UI de d-alpha-tocophérol pour la vitamine E
UI mg Note de tableau j % VQ
Aliments destinés exclusivement aux bébés ≥ 6 mois, mais < 1 an Note de tableau k
% VQ
Aliments pour les bébés ≥ 6 mois, mais < 1 an
ou
pour les enfants ≥ 1 an < 4 ans Note de tableau l
% VQ
Tous les autres cas Note de tableau m
0,45 0,3 6 5 2
0,60 0,4 8 7 3
0,75 0,5 10 8 3
1,5 1,00 20 17 7
2,25 1,5 30 25 10
2,5 1,75 35 29 12
3 2,00 40 33 13
3,5 2,25 45 38 15
4 2,5 50 42 17
4,5 3,0 60 50 20
5 3,5 70 58 23
6 4,0 80 67 27
6,5 4,5 90 75 30
8 5,5 110 92 37
9 6,0 120 100 40
Tableau de conversion des UI de dl-alpha-tocophérol pour la vitamine E
UI mg Note de tableau n % VQ
Aliments destinés exclusivement aux bébés ≥ 6 mois, mais < 1 an Note de tableau o
% VQ
Aliments pour les bébés ≥ 6 mois, mais < 1 an
ou
pour les enfants ≥ 1 an < 4 ans Note de tableau p
% VQ
Tous les autres cas Note de tableau q
0,45 0,2 4 3 1
0,60 0,3 6 5 2
0,75 0,3 6 5 2
1,5 0,75 15 13 5
2,25 1,0 20 17 7
2,5 1,25 25 21 8
3 1,25 25 21 8
3,5 1,50 30 25 10
4 1,75 35 29 12
4,5 2,00 40 33 13
5 2,25 45 38 15
6 2,5 50 42 17
6,5 3,0 60 50 20
8 3,5 70 58 23
9 4,0 80 67 27

Vitamine C

La quantité de vitamine C est établie en fonction de la teneur en acide L-ascorbique et en acide L-déhydro-ascorbique et en leurs dérivés, calculée en milligrammes d'équivalents d'acide L-ascorbique et exprimée en milligrammes.

L'érythorbate de sodium est permis à titre d'agent de conservation dans certains aliments. L'érythorbate n'est pas de la vitamine C selon l'alinéa D.01.003(1) e) du RAD. C'est une forme inactive qui n'a pas le même effet physiologique. Cependant, elle peut être décelée comme étant de la vitamine C par l'analyse si le laboratoire ne fait pas cette distinction. Les laboratoires de l'ACIA peuvent faire cette distinction au besoin pour certains produits. La vitamine C issue de l'érythorbate ne doit pas être déclarée dans le tableau de la valeur nutritive.

Thiamine

La quantité de thiamine et en ses dérivés est établie en fonction de la teneur en thiamine exprimée en milligrammes [D.01.003(1)f), RAD].

Riboflavine

La quantité de riboflavine et en ses dérivés est établie en fonction de la teneur en riboflavine exprimée en milligrammes [D.01.003(1)g), RAD].

Niacine

La teneur en niacine et ses dérivés est calculée en milligrammes d'acide nicotinique, plus la teneur en tryptophane, calculée en milligrammes et divisée par 60, avec le total en équivalent niacine (ÉN) exprimé en milligrammes [D.01.003(1)h), RAD]. La formule de conversion est la suivante :

Total d'ÉN en mg = mg de niacine et/ou d'acide nicotinique + (mg de tryptophane ÷ 60)

La teneur en tryptophane d'un aliment peut être évaluée si la teneur en protéines de cet aliment est connue. Les protéines de l'œuf renferment 1,5 % de tryptophane, celles du lait, de la viande, de la volaille et du poisson, 1,3 %, et celles provenant d'autres sources et de sources mixtes, 1,1 % [D.01.003(2), RAD].

Exemple de calcul – Pourcentage de la valeur quotidienne de niacine dans une source protéique mixte.

Une portion de 60 g d'aliment contient 4,26 mg de niacine et 7,5 g de protéines d'une source mixte :

ÉN en mg de la niacine seule = 4,26 mg.

  1. Calculer la teneur en tryptophane (soit 1,1 % des protéines).
    1,1 % × 7,5 g de protéines = 0,082 g de tryptophane = 82 mg.
  2. Selon la formule de conversion susmentionnée, diviser la quantité (mg) de tryptophane par 60.
    82 mg/60 = 1,36 mg.
  3. Ajouter les équivalents de niacine exprimés en mg provenant de la niacine et du tryptophane.
    4,26 mg + 1,36 mg = 5,62 mg.
  4. Calculer le pourcentage de la valeur quotidienne de niacine (pour les enfants de 4 ans ou plus et les adultes, VQ =16 mg).
    5,62 mg/16 mg × 100 % = 35,125 % VQ.
  5. Arrondir le pourcentage de la valeur quotidienne conformément au tableau de l'article B.01.402 du RAD pour obtenir le pourcentage de la valeur quotidienne qui doit être déclaré dans le tableau de la valeur nutritive.
    35,125 % VQ = 35 % de la valeur quotidienne (valeur arrondie).

Vitamine B6

La quantité de vitamine B6 est établie en fonction de la teneur en pyridoxine, en pyridoxal et en pyridoxamine et en leurs dérivés, calculée en milligrammes d'équivalents de pyridoxine et exprimée en milligrammes [D.01.003(1)i), RAD].

Folacine ou folate

La quantité de folacine ou en folate est déterminée en fonction de la teneur en acide folique (acide ptéroylmonoglutamique) et ses composés apparentés présentant l'activité biologique de l'acide folique, calculée en microgrammes d'équivalents de folate alimentaire (ÉFA). Elle est exprimée en microgrammes selon les équivalences suivantes :

1 ÉFA = 1 μg de folate alimentaire,

1 ÉFA = 0,6 μg d'acide folique provenant d'aliments auxquels de l'acide folique a été ajouté [D.01.003(1)(j), RAD].

Le terme à utiliser dans la déclaration sur l'étiquette est « folate » [article 23 du tableau à l'article B.01.402, RAD].

Vitamine B12

La quantité de vitamine B12 est déterminée en fonction de la teneur en cyanocobalamine et en composés apparentés démontrant la même activité biologique que la cyanocobalamine, calculée en microgrammes d'équivalents de cyanocobalamine et exprimée en microgrammes [D.01.003(1)k), RAD].

Acide pantothénique ou pantothénate

La quantité d'acide pantothénique ou de pantothénate est déterminée en fonction de la teneur en acide d-pantothénique et exprimée en milligrammes [D.01.003(1)l), RAD]. Le pantothénate est également connu sous d'autres noms, par exemple, vitamine B5, mais seuls les termes « pantothénate » ou « acide pantothénique » peuvent être utilisés dans la déclaration [article 26 du tableau à l'article B.01.402, RAD].

Date de modification :