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Exportation des aliments (non-viande) : processus en cas d'infraction au point

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Introduction

Le présent document fournit des lignes directrices aux exportateurs et aux établissements responsables de l'exportation de denrées alimentaires non carnées lorsqu'ils sont avisés par l'Agence canadienne d'inspection des aliments (ACIA) qu'une autorité compétente étrangère (ACE) a remis une infraction au point d'entrée (IPE), ce qui constitue l'identification d'une non-conformité d'un produit alimentaire exporté du Canada.

En plus des contrôles préventifs exigés en vertu du Règlement sur la salubrité des aliments au Canada (RSAC), les exportateurs et les établissements doivent aussi élaborer et mettre en œuvre des contrôles à l'exportation qui leur permettent de satisfaire aux conditions du pays importateur. Les exportateurs doivent être en mesure de démontrer à l'ACIA qu'ils ont élaboré et mis en œuvre des contrôles à l'exportation efficaces pour assurer la conformité de leurs produits aux conditions du pays importateur.

L'ACIA publie toutes les exigences connues des pays importateurs dans la Bibliothèque des exigences en matière d'exportation d'aliments. Cependant, l'ACIA ne connaît pas les conditions d'importation d'aliments de nombreux pays et il est recommandé aux exportateurs de travailler en étroite collaboration avec leurs importateurs pour assurer la conformité de leurs produits aux exigences du pays importateur.

Les ACE remettent des IPE pour les produits alimentaires importés en raison de leur non-conformité à leurs exigences. Les motifs de non-conformité des expéditions de denrées alimentaires aux exigences des pays importateurs peuvent comprendre ce qui suit :

Habituellement, l'ACIA est avisée des IPE par les ACE au moyen d'un courriel ou d'une lettre.

Portée

Ces lignes directrices ne s'appliquent qu'aux cas où l' ACE communique la non-conformité d'aliments directement à l'ACIA et demande à l'ACIA d'effectuer un suivi et de répondre.

Suivi de l'ACIA auprès des exportateurs et des établissements canadiens

Après la réception et l'examen d'une IPE par l'ACIA, l'IPE est transmise au bureau local de l'ACIA pour que des mesures soient prises.

Une copie de l'IPE sera fournie à l'exportateur ou à l'établissement par le bureau local de l'ACIA. L'information contenue dans l'IPE peut inclure ce qui suit :

Responsabilités de la Direction générale des opérations de l'ACIA

Le personnel de l'ACIA responsable des inspections examinera les informations et déterminera si l'IPE constitue une non-conformité en vertu du RSAC. Dans les cas où il y a une non-conformité aux exigences du pays importateur et une non-conformité soupçonnée au RSAC, l'ACIA peut entamer des activités d'inspection de suivi règlementaires. Lorsqu'une IPE (soit une non-conformité aux exigences du pays importateur) ne constitue pas une violation du RSAC, l'ACIA peut entamer des activités d'inspection de suivi non règlementaires qui peuvent inclure la mise en œuvre, par l'exportateur ou l'établissement, de contrôles à l'exportation précis demandés par l'ACE et/ou des contrôles à l'exportation conformément à leur plan de contrôle à l'exportation (PCE). Cela vise à assurer que la non-conformité qui a entraîné l'envoi de l'IPE ne se reproduise pas pour les exportations futures.

Les activités de suivi de l'ACIA pour assurer la conformité des exportations de produits alimentaires peuvent inclure ce qui suit :

Responsabilités de l'exportateur ou de l'établissement

À la demande du personnel d'inspection de l'ACIA, les exportateurs et les établissements doivent examiner, évaluer et répondre à tous les aspects de l'IPE en lien avec la non-conformité aux exigences du pays importateur et, le cas échéant, avec le RSAC.

Une réponse écrite de l'exportateur ou de l'établissement peut être demandée par la Direction générale des opérations de l'ACIA et/ou par l'ACE et peut inclure ce qui suit :

Remarque : Selon le délai demandé par l'ACE pour obtenir une réponse de l'ACIA, l'exportateur ou l'établissement pourrait ne pas avoir entièrement mis en œuvre ses contrôles à l'exportation à la date à laquelle une réponse est exigée par l'ACE. Si l'échéancier demandé ne peut être respecté, l'exportateur ou l'établissement peut choisir d'élaborer et de fournir une réponse provisoire que l'ACIA pourra transmettre à l'ACE à titre de mise à jour.

Conséquences potentielles d'une non-conformité récurrente

Les exportateurs devraient noter que les infractions récurrentes à un point d'entrée ou le fait de ne pas élaborer et mettre en œuvre des contrôles à l'exportation efficaces peuvent entraîner des mesures de la part de l'ACE et/ou de l'ACIA afin de restreindre l'exportation d'une partie ou de la totalité des produits alimentaires jusqu'à la résolution adéquate de la non-conformité. Ces mesures peuvent inclure ce qui suit :

Réponse de l'ACIA à l'autorité compétente étrangère (ACE)

La réponse finale de l'ACIA à l'ACE peut inclure une réponse de l'exportateur ou de l'établissement, une description du suivi de l'ACIA, les mesures entreprises par l'exportateur ou l'établissement, vérifiées par l'ACIA, pour prévenir des non-conformités futures. L'exportateur sera avisé de toute réponse de suivi de l'ACE qui nécessiterait des mesures ou des suivis supplémentaires de la part du personnel d'inspection de l'ACIA

Références

Politique sur le contrôle des exportations d'aliments – Agence canadienne d'inspection des aliments (canada.ca)

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