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2012-2014 Bactéries pathogènes et E. coli de type générique dans les oignons verts

Résumé

L'Agence canadienne d'inspection des aliments (ACIA) utilise des études ciblées pour concentrer ses activités de surveillance dans les domaines où le risque est le plus élevé. L'information tirée de ces études permet d'établir l'ordre de priorité des activités exercées par l'Agence dans les domaines les plus préoccupants et fournit les données scientifiques nécessaires au traitement des questions secondaires. Lancées en raison de l'adoption du Plan d'action pour assurer la sécurité des produits alimentaires (PAASPA), les études ciblées ont été intégrées aux activités de surveillance courantes de l'ACIA. Il s'agit d'un outil précieux pour générer de l'information essentielle sur certains risques posés par les aliments, cerner ou caractériser les nouveaux risques et les risques émergents, recueillir l'information nécessaire à l'analyse des tendances, réaliser ou raffiner les évaluations du risque pour la santé humaine, mettre en évidence d'éventuels problèmes de contamination ainsi qu'évaluer et promouvoir la conformité avec les règlements canadiens.

Plusieurs éclosions de maladies d'origine alimentaire causées par la consommation d'oignons verts ont été signalées en Amérique du Nord. Souvent mangés crus, les oignons verts font l'objet de beaucoup de manipulations durant et après la récolte, et des pathogènes peuvent être introduits à n'importe quelle étape de la production. En outre, leur structure creuse fournit des conditions favorables à la croissance de pathogènes, qui y sont protégés contre les lavages. L'Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture/Organisation mondiale de la santé (FAO/OMS) a classé les oignons verts au second rang des priorités au chapitre des dangers microbiologiques parmi les groupes préoccupants de fruits et légumes frais.

Compte tenu de ces facteurs et de leur pertinence pour la santé des Canadiens, les oignons verts ont été sélectionnés comme l'un des groupes prioritaires de fruits et de légumes frais devant faire l'objet d'une surveillance accrue dans le cadre du PAASPA. Au cours d'une étude de base de quatre ans (2010-2011 – 2013-2014), environ 4 500 échantillons d'oignons verts ont été prélevés dans des commerces de détail, puis analysés à la recherche de différents pathogènes préoccupants. Les résultats des deux premières années de l'étude (2010-2011 & 2011-2012) se trouvent au http://www.inspection.gc.ca/aliments/residus-chimiques-microbiologie/microbiologie/oignons-verts/fra/1430919221233/1430919221826 et http://www.inspection.gc.ca/aliments/residus-chimiques-microbiologie/microbiologie/oignons-verts/fra/1430919512993/1430919513508 respectivement.

Les principaux objectifs de ces études ciblées (2012-2013 – 2013-2014) étaient de générer des données de base en matière de surveillance sur les bactéries pathogènes Salmonella, Shigella, et Escherichia coli (E. coli) O157:H7/NM (non mobile), de même que sur les E. coli de type générique, des bactéries indicatrices de contamination fécale, dans les oignons verts vendus sur le marché canadien. En tout, 2903 échantillons d'oignons verts (provenant de l'étranger ou du Canada et produits selon une méthode classique ou biologique) ont été prélevés et analysés. La plupart des échantillons (99,7 %) ont été jugés satisfaisants. Huit échantillons ont été jugés insatisfaisants : un à cause de la présence de Salmonella et sept en raison de concentrations très élevées d'E. coli de type générique (> 1000 Nombre le Plus Probable/gramme (NPP/g)). Les enquêtes subséquentes sur la salubrité des aliments ont donné lieu à un rappel de produit. De plus, deux échantillons ont été jugés sujets à enquête en raison de concentrations élevées, mais tout juste acceptables, d'E. coli de type générique (100 – 1000 NPP/g). L'examen plus approfondi de ces échantillons n'a pas donné lieu à des mesures de suivi immédiates. Ces résultats indiquent que la majorité des oignons verts échantillonnés dans le cadre de la présente étude ont été produits selon de bonnes pratiques agricoles (BPA) et de bonnes pratiques de fabrication (BPF).

L'ACIA réglemente et supervise l'industrie. Elle collabore également avec les provinces et les territoires et fait la promotion d'une manipulation sécuritaire des aliments tout au long de la chaîne de production alimentaire. N'oublions pas cependant que l'industrie alimentaire et les secteurs du détail du Canada sont en définitive responsables des aliments qu'ils produisent et qu'ils vendent et qu'il appartient aux consommateurs de manipuler d'une manière sécuritaire les aliments qui sont en leur possession. Par ailleurs, les consommateurs peuvent facilement trouver de l'information générale sur la manipulation sécuritaire des aliments. L'ACIA poursuivra ses activités de surveillance et informera les intervenants de ses constatations.

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