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Guide de biosécurité pour les fournisseurs de services de l'industrie de la volaille
5. Maladie

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A) Alerte zoosanitaire dans votre région

Facteurs à prendre en considération : Avez-vous desservi d'autres exploitations situées dans la région visée par l'alerte? Où irez-vous une fois le service fourni? Tenez-vous un registre des emplacements visités et des activités exécutées?

  • Dans une situation d'urgence, ne planifiez que les services essentiels.
  • N'allez qu'aux endroits où vous devez aller. Dans une situation d'alerte zoosanitaire, le facteur humain est ce qui importe le plus lorsque l'on veut éviter la propagation de maladies. Voici les principales mesures de biosécurité proactives : nettoyage et désinfection des bottes, port de bottes réservées à l'exploitation, de couvre-bottes, de bottes neuves et de combinaisons propres ou réservées à l'exploitation.
  • Enlevez les matières organiques qui se trouvent sur vos bottes pour permettre un nettoyage et une désinfection efficaces.
  • Enlevez les matières organiques qui se trouvent sur vos mains, lavez-les avec du savon ou utilisez un désinfectant pour les mains. Si aucune installation de lavage n'est disponible dans l'exploitation, vous devriez apporter un mélange d'eau et de savon et y ajouter du glycol pour en prévenir le gel en hiver.
  • Si le service est fourni dans une région visée par une alerte zoosanitaire, nettoyez et désinfectez les roues et le dessous du véhicule dans la mesure du possible avant d'entrer dans l'exploitation (p. ex. à l'établissement d'abattage) et à la sortie de celle-ci. Certains facteurs, comme les conditions environnementales, l'emplacement du site de nettoyage, l'évacuation et la récupération des effluents, la nature corrosive et l'efficacité du désinfectant, peuvent avoir une incidence sur l'application de cette recommandation.
  • Le producteur peut exiger la prise d'autres mesures de nettoyage et de désinfection des véhicules et des pièces d'équipement avant leur entrée dans son exploitation et à leur sortie. Communiquez avec lui pour savoir à quel endroit doivent avoir lieu le nettoyage et la désinfection dans son exploitation, quel est le protocole de nettoyage recommandé et quelles sont les fournitures disponibles. L'annexe 3 fournit de l'information additionnelle sur le nettoyage et la désinfection des véhicules et de l'équipement.

B) Que faut-il faire si une maladie est détectée?

Interrogez le producteur ou le gestionnaire de l'exploitation sur l'état de santé du troupeau et déterminez le risque que peut poser son exploitation avicole. Demandez au producteur si certains facteurs (p. ex. l'état de santé actuel du troupeau, les antécédents de maladie et de vaccination des oiseaux qui s'y trouvent, les systèmes de production qu'il utilise) ou d'autres sujets de préoccupation doivent être pris en compte dans la planification de la prestation des services. Rendez-vous dans les exploitations avicoles abritant des oiseaux sains et plus vulnérables avant celles pouvant être contaminées par des agents pathogènes. Demandez au producteur de vous aider à déterminer ces facteurs au moment de la planification de la prestation des services.

Les fournisseurs de services peuvent être appelés à fournir des services dans une exploitation que l'on sait infectée.

  • Si une maladie est soupçonnée, la prise de précautions supplémentaires s'impose. Sachez que vous devrez suivre des protocoles de biosécurité plus rigoureux en pareille situation. Mettez en œuvre un Plan d'intervention en cas de maladie. Prenez le temps de poser les questions requises pour valider la situation. Pour réduire au minimum le risque de propagation de maladies, vous devrez consacrer davantage d'efforts au nettoyage, à la désinfection et au confinement avant de quitter une exploitation infectée.
  • Lorsqu'une maladie est soupçonnée ou confirmée dans un poulailler, assurez-vous auprès du producteur que le fumier a été vieilli (mis en tas et entreposé pendant plus de 14 jours) ou soumis à un traitement thermique (chaleur directe ou compostage) avant d'être transporté ou épandu à l'extérieur de l'exploitation.
  • Si une maladie est présente, sachez que le déversement ou la dissémination aérienne de matières potentiellement contaminées durant le transport de grandes quantités d'oiseaux vivants, d'oiseaux morts ou de fumier représente un risque important pour les exploitations avicoles environnantes. Il est essentiel que vous connaissiez l'état de santé des oiseaux d'un poulailler avant le transport.
  • En cas de doute ou d'infection subclinique, prendre les précautions indiquées ci-dessous.
  • Prenez les mesures nécessaires pour réduire les possibilités de déversement :
    • Éviter de surcharger les véhicules.
    • Utiliser des bâches ou des filets.
  • Lorsque des oiseaux vivants demeureront dans l'exploitation, vous devez prévoir quand et où circuleront les véhicules (p. ex. chargement, déchargement, assainissement, épandage de fumier) pour assurer :
    • la ségrégation ou l'isolement spatial ou temporel des poulaillers abritant des oiseaux;
    • la régulation de la circulation à l'intérieur des exploitations et entre celles-ci;
    • la réduction des risques découlant de la proximité des poulaillers.
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