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Norme nationale de biosécurité pour les fermes avicoles (deuxième édition)
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À qui s'adresse ce document

La Norme nationale de biosécurité pour les fermes avicoles constitue le fondement d'un programme exhaustif volontaire qui vise à fournir des directives aux propriétaires ou aux gestionnaires de tous les types de productions avicoles au Canada. Le présent document a été élaboré en tant qu'outil pour guider les personnes et les entreprises qui manipulent et élèvent des oiseaux domestiques, principalement les producteurs de volailles soumis ou non à la gestion de l'offre.

Cette norme de biosécurité pour les fermes avicoles est complétée par un guide général du producteur qui donne aux producteurs des recommandations quant à la façon d'atteindre les objectifs ciblés.

La norme et le guide du producteur ont été conçus pour aider les producteurs avicoles dans l'élaboration de plans de biosécurité à la ferme pour les secteurs qui ne font pas déjà partie d'une association provinciale ou d'un programme de salubrité des aliments à la ferme (PASAF) (tels que l'industrie avicole commerciale non réglementée et l'industrie avicole non commerciale). Ces documents ont également été conçus pour compléter et améliorer les PASAF actuels.

Les PASAF élaborés par l'industrie couvrent déjà plusieurs des volets de la biosécurité inclus au présent document. Ces programmes seront d'ailleurs le principal instrument de mise en œuvre de la présente norme nationale pour les entreprises qui y sont inscrites.

Le présent document est fondé sur des principes clairs et scientifiquement établis. Il expose un éventail de mesures visant à empêcher l'entrée et la propagation des agents pathogènes dans les exploitations avicoles.

Les produits se trouvant sur le marché canadien proviennent de fournisseurs nationaux et étrangers. Quelle qu'en soit la provenance, tous les produits vendus au Canada devraient idéalement être conformes aux mêmes normes de production.

Importance de la biosécurité

Il n'existe aucune définition standardisée du terme « biosécurité », mais on s'entend maintenant pour dire qu'il décrit les mesures requises pour se protéger contre l'introduction et la propagation des maladies infectieuses.

Il est dans le meilleur intérêt des éleveurs de volailles de connaître les risques et de faire leur possible pour limiter les possibilités de développement et de propagation des maladies.

Les oiseaux infectés par un agent pathogène ne présentent pas nécessairement de signes cliniques évidents de maladie. Cependant, les oiseaux infectés peuvent répandre l'organisme (par l'intermédiaire de leurs excréments ou par les aérosols, les urates et autres liquides organiques) dans l'environnement. Si la maladie n'est pas contrôlée, d'autres oiseaux peuvent s'infecter et l'organisme peut s'accumuler dans l'environnement.

Les oiseaux ou les élevages infectés de façon chronique offrent une occasion pour l'organisme de se répliquer et dans certains cas de subir des modifications génétiques. Ces modifications peuvent rendre l'organisme plus ou moins susceptible de causer des maladies chez les oiseaux, les autres animaux et les humains.

Étant donné que les agents pathogènes sont microscopiques, ils sont invisibles à l'œil nu. Cependant, on peut les trouver en grand nombre dans des matières visibles, notamment la poussière, les gouttelettes d'eau en suspension dans l'air et les matières fécales. Une particule de poussière peut contenir suffisamment d'agents pathogènes pour infecter un animal. Cette infime quantité de matière contaminée peut se dissimuler sur l'équipement, les vêtements, les chaussures ou les mains, permettant ainsi à la maladie de se propager d'un élevage à l'autre.

Les éclosions de maladies au Canada et à l'étranger démontrent clairement l'impact grave que peuvent avoir les maladies aviaires sur les activités économiques et la vie des communautés rurales. Cet impact peut aller de la destruction de dizaines de milliers de volailles ainsi qu'à des pertes de plusieurs milliers de dollars, à l'annulation de rassemblements de volailles et à des restrictions temporaires aux déplacements des animaux, des produits et sous-produits. La période pendant laquelle les mesures d'urgence sont en place peut varier en fonction de la rapidité avec laquelle on réussit à contrôler la maladie.

Certaines maladies, qualifiées de zoonoses (notamment celles causées par des organismes tels que Salmonella), peuvent infecter les volailles et les humains. L'application de bons principes de biosécurité est donc un élément important dans la prévention des maladies humaines.

Il incombe à tous les éleveurs d'oiseaux d'assumer la responsabilité de protéger leurs activités ou passe-temps en réduisant les risques liés à la propagation des maladies.

Un programme de biosécurité efficace est fondé sur la compréhension et l'application vigoureuse des mesures adoptées afin d'assurer l'exclusion (prévenir l'introduction de la maladie) et le confinement (une fois introduite, prévenir la propagation de la maladie). Lorsqu'une composante du programme comporte des lacunes ou lorsque les mesures de biosécurité ne sont pas appliquées de façon exhaustive, une maladie peut s'introduire ou demeurer non détectée dans l'élevage.

La mise en pratique de bons principes de biosécurité comporte des avantages, notamment les suivants :

  • avoir des volailles en santé.
  • limiter les risques de pertes économiques.
  • protéger la santé humaine.
  • protéger la santé des oiseaux sauvages en maîtrisant les maladies de la volaille pouvant les affecter.
  • protéger votre capacité à déplacer vos volailles et produits de volailles sans restriction.
  • protéger d'autres industries, comme les fournisseurs d'aliments pour volaille.
  • protéger les marchés d'exportation.

Élaboration de ce document

Le Comité consultatif sur la biosécurité aviaire (CCBA) compte dans ses rangs des représentants de tous les secteurs visés par le présent document. Le Comité a identifié des domaines d'application de mesures pratiques et efficaces à l'aide d'une approche scientifique objective et impartiale.

Pour le choix des mesures de biosécurité à retenir, un sous-comité technique a établi six principes directeurs et les recommandations en découlant (voir l'annexe A).

Voici les caractéristiques de ces principes.

  • Ils mettent l'accent sur la prévention de l'influenza aviaire et la propagation d'autres maladies par les voies respiratoires (d'autres types de voies de transmission des maladies font également partie de l'examen).
  • Ils comblent les lacunes des systèmes actuels de salubrité des aliments à la ferme.
  • Ils reposent sur une analyse scientifique de l'efficacité.
  • Ils ont un rendement coûts-bénéfices élevé pour favoriser la conformité.
  • Ils s'appliquent à tous les niveaux de la production avicole.
  • Ils sont faciles à vérifier.

À l'aide d'une analyse scientifique des risques, incluant une analyse coûts-bénéfices, on a d'abord identifié et hiérarchisé les interventions en matière de biosécurité ayant la plus grande incidence sur la réduction du risque de propagation de maladies contagieuses.

Utilisation de ce document

En tenant compte de toutes les situations possibles, il est évident que tous ces principes ne pourront pas toujours s'appliquer à la lettre. Pour en faciliter l'adaptation, la Norme est formulée en trois sections qui représentent les bases d'un système de biosécurité au fonctionnement harmonieux. Les voici :

  • gestion de l'accès
  • gestion de la santé des animaux
  • gestion de l'exploitation

Chacune des trois sections est divisée en sous- sections et en objectifs ciblés.

Chacun de ces objectifs correspond à une cible que tous les éleveurs de volailles doivent tenter de mettre en œuvre pour protéger l'élevage de l'introduction et de la propagation de maladies aviaires, et ce, quelle que soit la taille de l'élevage.

La Norme nationale de biosécurité pour les fermes avicoles est le document principal. Chaque section est résumée et présente une liste des objectifs accompagnés d'un court texte explicatif. Un autre document, le guide général du producteur, complète la Norme nationale de biosécurité pour les fermes avicoles.

Le guide général du producteur, rédigé en étroite collaboration avec des représentants des divers types de productions avicoles, est un document d'information qui aide les producteurs avicoles à élaborer des plans de biosécurité pour leur exploitation agricole, tout en offrant la marge de manœuvre requise à une industrie avicole diversifiée et complexe. Par conséquent, il ne s'agit pas d'une liste exhaustive de toutes les mesures que l'on peut prendre pour atteindre les objectifs. D'autres documents d'orientation destinés à un type de production donné pourront être élaborés ultérieurement.

Chaque éleveur de volailles doit se concentrer sur l'atteinte d'un niveau de maîtrise dans chacune des composantes sur sa propriété. Cependant, pour ceux qui ne connaissent pas le concept de la biosécurité ou qui ne disposent que de ressources limitées ou, encore, lorsque l'atteinte complète de chacun des objectifs n'est pas possible, le guide offrira des exemples qui pourront être suivis pour atteindre les objectifs ciblés.

Un glossaire placé au début du document présente les définitions de certains termes employés dans le texte.

La section « Principes directeurs et recommandations connexes » se trouve à la fin du document. Il s'agit du document original élaboré par le Comité consultatif sur la biosécurité aviaire (CCBA) et qui a servi d'assise à la présente Norme.

Une liste d'autoévaluation pouvant servir à consigner rapidement les objectifs qui sont facilement atteints et ceux qui nécessitent la prise de mesures supplémentaires.

Biosécurité : un cycle d'activités

La mise en œuvre des principes de biosécurité sur une ferme peut être vue comme un cycle d'activités qui comprend :

  • évaluer les risques de biosécurité;
  • élaborer un plan qui gère les risques;
  • mettre en œuvre des mesures et des procédures de biosécurité;
  • surveiller la santé de l'élevage, tenir des registres des maladies et des traitements, et collecter des renseignements sur les maladies et les animaux indésirables afin d'évaluer le plan et identifier les nouveaux risques; et
  • réévaluer les risques et les interventions de façon constante pour assurer une amélioration continue.
Figure 1 : Cycle des activités de biosécurité
La description de cette image suit.
Description de la Figure 1 – Cycle des activités de biosécurité

La Figure 1 est une illustration du cycle des activités qui devraient être complétées pour élaborer et mettre en œuvre un plan de biosécurité. Le cycle des activités de biosécurité comprend quatre éléments au centre avec des flèches les reliant dans le sens horaire. Le premier élément qui se trouve à la partie supérieure du cycle est Évaluer. En se déplaçant en sens horaire, le second élément est Planifier, le troisième est Mettre en œuvre et le quatrième est Surveiller. Il y a une boîte de texte pour chacun de ces éléments au sein du cycle (quatre au total). Au-dessus du mot Évaluer, il y a une boîte de texte contenant le texte suivant : Déterminer et évaluer de façon continue les risques associés aux maladies et aux animaux indésirables qui sont une menace pour votre exploitation ou installation. À droite du mot Planifier, il y a une boîte de texte contenant le texte suivant : Élaborer un plan de biosécurité écrit pour traiter les risques – cela  permet une révision et une mise à jour régulières, facilite l'amélioration continue dans la ferme ou l'exploitation et sert de fondement pour la formation. Au-dessous du mot Mettre en œuvre, il y a une boîte de texte contenant le texte suivant : Mettre en œuvre les mesures de biosécurité qui ont été déterminé dans le plan pour traiter les risques associés aux maladies et aux animaux indésirables. À gauche du mot Surveiller, il y a une boîte de texte contenant le texte suivant : Élaborer et mettre en œuvre un programme de surveillance continue des maladies afin d'évaluer le plan et assurer la détection précoce et l'identification des maladies.

Évaluer :Les risques posés par l'introduction d'animaux indésirables et de maladies qui menacent la santé de l'élevage sur votre exploitation sont déterminés et évalués en considérant les composantes d'un plan de biosécurité. La détermination et l'évaluation des risques permettront de résoudre les problèmes de biosécurité actuels dans une ferme.

Planifier et mettre en œuvre : Un plan écrit de biosécurité à la ferme ou à l'exploitation est hautement recommandé, et ce, peu importe la grandeur ou le type d'installation. Un plan écrit permet un examen et une mise à jour de façon régulière, facilite la mise en œuvre et l'amélioration continue au sein de l'exploitation et sert de fondement pour la formation.

Surveiller et réévaluer :Il importe que la conception, l'efficacité et la mise en œuvre d'un plan de biosécurité soient évaluées sur une base régulière, mais aussi lorsque des changements aux pratiques agricoles ou aux questions touchant la biosécurité surviennent. Les pratiques de production devraient être examinées fréquemment afin de veiller à l'efficacité des mesures mises en œuvre relativement à la prévention et au contrôle des animaux indésirables et des maladies.

Élaboration de votre plan de biosécurité

L'élaboration d'un plan de biosécurité pour une ferme consiste à trouver un juste équilibre entre le risque et la prévention de maladies. Votre plan de biosécurité sera unique afin de traiter les risques propres à votre ferme et à vos activités de production. Travaillez de concert avec votre vétérinaire et les experts de l'industrie à l'élaboration d'un plan.

Étape 1 : Préparer un diagramme de la ferme

Créer un diagramme détaillé de la ferme et déterminer les voies possibles de transmission des maladies et des animaux indésirables provenant des personnes, de l'équipement, des véhicules et de la faune qui peut transmettre des maladies.

Étape 2 : Déterminer les risques

Déterminer les maladies de la volaille qui sont préoccupantes et la façon dont elles sont transmises. Prendre en considération :

  • les maladies qui sont apparues antérieurement sur la propriété, celles présentes dans la population avicole locale et endémique dans la région;
  • la santé de l'élevage de volailles duquel la nouvelle volaille ou celle de remplacement provient; et
  • les maladies présentes chez la population d'oiseaux sauvages y compris les oiseaux résidents et migrateurs.

Étape 3 : Examiner les pratiques de gestion et remplir l'outil d'autoévaluation dans le guide du producteur

Un grand nombre de pratiques de gestion avicole posent un certain degré de risques de biosécurité. Recenser les pratiques quotidiennes de soins et de gestion ainsi que toutes les activités moins fréquentes (par exemple, la vaccination et les services de réparations) qui peuvent favoriser la transmission d'agents pathogènes. Examiner le diagramme de la ferme – est-ce que la conception et l'aménagement de la ferme et les pratiques de gestion ont une incidence sur la capacité à gérer les risques de maladies?

Remplir l'auto-évaluation de biosécurité fournie dans le guide de biosécurité. Cerner les endroits où les pratiques de biosécurité sont gérées de façon efficace et celles où des améliorations peuvent être apportées.

Étape 4 : Définir les objectifs de biosécurité et les pratiques exemplaires

À l'aide de la norme et du guide de biosécurité, définir les objectifs de biosécurité et les pratiques exemplaires qui peuvent être mis en œuvre pour combler les lacunes de biosécurité.

Étape 5 : Élaborer une stratégie de mise en œuvre

Même si tous les risques de biosécurité doivent être traités, certains seront plus critiques que d'autres. Dresser une liste de priorités des tâches de biosécurité et établir un échéancier pour leur achèvement.

Étape 6 : Examiner l'efficacité du plan de biosécurité et l'amélioration continue

L'efficacité du plan de biosécurité est mesurée par l'adoption de ses pratiques de biosécurité, leur intégration aux routines quotidiennes et l'incidence sur le statut sanitaire de l'élevage. Au besoin, des améliorations au plan de biosécurité sont conçues et mises en œuvre.

Principes de la transmission de maladies

Comprendre les fondements des maladies infectieuses est nécessaire pour leur prévention et leur contrôle. Les maladies infectieuses chez les volailles résultent d'une interaction complexe de trois facteurs désignés sous le nom de triade des maladies :

  • un animal qui est vulnérable aux maladies (l'hôte);
  • un agent pathogène tel qu'une bactérie, un virus, un champignon ou un parasite capable de causer des maladies (l'agent);
  • une occasion pour l'hôte et l'agent d'entrer en contact (l'environnement).
Figure 2 : La triade des maladies
La description de cette image suit.
Description de la Figure 2 – La triade des maladies

Ce diagramme illustre la relation entre un oiseau (l'hôte), un agent pathogène (l'agent) et l'environnement. La maladie peut se produire lorsqu'un animal vulnérable, un agent pathogène et un environnement propice au développement de la maladie sont présents et qu'il y a suffisamment de temps pour l'exposition puis la multiplication de l'agent dans l'animal. Il y a de nombreux facteurs qui ont une influence sur l'apparition ou non de maladie y compris la santé de l'animal, une nutrition convenable, des facteurs de stress externes, le nombre d'agents pathogènes présents et la capacité de l'agent pathogène à causer la maladie. Aucun élément seul n'est responsable de l'expression de la maladie. C'est l'interaction de 3 éléments (la présence d'un agent pathogène, un hôte vulnérable et les conditions environnementales) qui détermine si la balance bascule pour favoriser l'expression d'une maladie.

Figure 3 : Point de bascule pour la maladie
La description de cette image suit.
Description de la Figure 3 – Point de bascule pour l'expression des maladies

L'image a une marge de gauche et une marge de droite. Sous la marge de gauche, il y a un titre. Le texte indique : [Répercussions sur l'hôte occasionnées par les facteurs de stress (cumul de l'agent et de l'environnement)]. À gauche de la marge de gauche se trouve une flèche, qui s'élargit à partir du haut vers le bas. Dans la marge de gauche, il y a une échelle. De haut en bas, le texte indique : [Négligeable, faible, moyen, élevé].

Sous la marge de droite, il y a un titre. Le texte indique : [Lorsque la maladie est exprimée]. Dans la marge de droite, il y a une échelle. De haut en bas, le texte indique : [Malade, En santé]; le terme [Malade] est divisé, de haut en bas, en [Maladie clinique] et [Maladie subclinique]. Les termes sont indiqués par trois lignes verticales colinéaires des couleurs suivantes : rouge ([Maladie clinique], en haut), jaune ([Maladie subclinique], au milieu) et verte ([En santé], en bas).

Au centre de l'image il y a un triangle pointé vers le haut servant de point d'appui sur lequel est posée en équilibre une flèche double en pointillés rouges allant de la partie inférieure de la marge de gauche ([Élevé]) à la partie supérieure de la marge de droite ([Maladie clinique]).

L'effet cumulatif des facteurs de stress potentiels (comme l'exposition aux agents pathogènes, les modifications dans la structure sociale, une nutrition inadéquate, une mauvaise ventilation et des changements de luminosité et de température importants) sur la volaille pendant une période de temps peut submerger leur capacité de résister aux infections provoquant la maladie. La maladie peut être subclinique (les volailles sont infectées, mais semblent en santé) ou clinique (les volailles sont infectées et semblent malades) selon le degré d'incidence des facteurs de stress, des caractéristiques de l'agent de la maladie et de l'état de santé des volailles avant l'exposition.

Voici trois approches générales pour prévenir et contrôler des maladies infectieuses :

  • diminuer l'exposition des animaux aux agents pathogènes : Le fait d'éviter tout contact entre les animaux et les agents pathogènes peut empêcher l'apparition d'infections et de maladies. Si l'exposition survient, il doit y avoir un nombre suffisant d'organismes viables (une dose infectante) qui peuvent contourner les systèmes de défense de l'animal et se multiplier pour causer la maladie. De nombreuses pratiques de biosécurité sont axées sur la réduction de l'exposition, consistant entre autres à séparer les animaux sains des malades ou de ceux dont l'état de santé est inconnu, à réduire au minimum le contact avec l'équipement contaminé, à gérer les insectes et les animaux indésirables qui peuvent transmettre des agents pathogènes et à nettoyer et désinfecter l'équipement.
  • diminuer la vulnérabilité des animaux aux maladies: Certains facteurs peuvent être gérés afin de réduire la vulnérabilité aux maladies, dont fournir une nutrition saine, gérer les maladies sous-jacentes, réduire le stress, mettre en place un contrôle efficace des animaux indésirables et utiliser de façon adéquate les antibiotiques et autres médicaments. Il existe d'autres facteurs affectant la vulnérabilité d'un animal aux maladies, tels que l'âge et la génétique, qui ne peuvent être modifiés de façon significative.
  • augmenter la résistance aux maladies : La vaccination est la principale méthode employée pour améliorer la résistance à certaines maladies infectieuses précises.
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