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Exportations de chevaux vivants au Japon – Connaître les faits

La viande de cheval est consommée au Canada et dans divers pays d'Europe, d'Asie et d'Amérique du Sud.

La viande de cheval est exportée vers le Japon et d'autres pays à partir d'installations qui sont autorisées par l'Agence canadienne d'inspection des aliments (ACIA) en vertu du Règlement sur la salubrité des aliments au Canada. L'ACIA fournit des services d'inspection au besoin pour l'abattage des chevaux, comme pour les autres animaux destinés à l'alimentation.

Il y a aussi une demande sur le marché japonais pour la viande de cheval fraîche, qui est partiellement comblée par les exportations de chevaux vivants du Canada. Les chevaux exportés sont engraissés au Japon avant d'être abattus.

L'ACIA est consciente que certains Canadiens s'opposent à l'exportation de chevaux vivants.

Il est important que les discussions sur les exportations de chevaux vivants soient fondées sur des renseignements exacts.

Traitement sans cruauté des chevaux exportés

La Loi sur la santé des animaux et le Règlement sur la santé des animaux établissent des exigences pour les exportations vivantes d'animaux.

Les inspecteurs vétérinaires de l'ACIA sont présents pour chaque expédition aérienne afin de certifier l'exportation conformément à la Loi sur la santé des animaux.

Les inspecteurs de l'ACIA travaillent avec diligence à l'application de la Loi sur la santé des animaux et de son règlement ainsi qu'à la vérification que les chevaux sont aptes à voyager et qu'ils seront transportés sans cruauté. De plus, les exigences du Règlement sur les animaux vivants de l'Association du transport aérien international sont incorporées par renvoi dans le Règlement sur la santé des animaux et doivent être respectées.

En décembre 2019, la Cour fédérale a statué (en anglais seulement) que l'ACIA s'occupe de la protection du bien-être des animaux pendant l'exportation et qu'elle exerce raisonnablement son pouvoir discrétionnaire dans l'application de la Loi et du Règlement sur la santé des animaux.

Tout exportateur canadien qui a réussi à négocier un contrat commercial avec un importateur au Japon et qui peut se conformer aux conditions d'importation du Japon (telles que spécifiées dans un certificat sanitaire établi) peut exporter des chevaux au Japon.

L'ACIA n'a pas le pouvoir de refuser les expéditions à l'exportation qui sont conformes à la réglementation sur le transport sans cruauté et aux exigences du pays importateur

Subvention des exportations de chevaux vivants

L'ACIA ne fournit aucune subvention ou aide financière à un exportateur.

L'ACIA fournit des services d'inspection et de certification aux exportateurs d'aliments, de végétaux et d'animaux et elle impose des frais de recouvrement des coûts aux taux établis par l'Avis sur les prix de l'Agence canadienne d'inspection des aliments.

Temps de transport des chevaux exportés par voie aérienne vers le Japon

Quel que soit le mode de transport, le temps de déplacement total autorisé sans nourriture, eau et repos pour les chevaux est le même. La limite en vertu du Règlement sur l'état de santé est de 28 heures, ce qui comprend le temps de transport complet (chargement et déchargement).La durée du voyage commence au moment où les animaux reçoivent pour la dernière fois de la nourriture et de l'eau et se termine lorsqu'ils reçoivent à nouveau de la nourriture, de l'eau et du repos.

La majorité des exportations aériennes de chevaux vers le Japon partent de Calgary et d'Edmonton, et les vols durent de 10 à 12 heures. Le voyage combiné terrestre et aérien au Canada et au Japon peut être effectué en moins de 28 heures.

Décès de chevaux lors de vols d'exportation vers le Japon

L'ACIA est au courant de 5 décès de chevaux liés à des expéditions aériennes vers le Japon depuis 2013. Environ 47 000 animaux ont été transportés au cours de cette période, ce qui représente un taux de mortalité de 0,011 %.

Sources des chevaux exportés vers le Japon

Le Japon exige que les chevaux exportés au Japon proviennent du Canada. Le Japon exige que les chevaux exportés vers le Japon proviennent du Canada. Pour satisfaire aux exigences d'importation du Japon, les chevaux doivent être nés et avoir été élevés au Canada ou avoir été détenus au Canada pendant au moins 6 mois avant le début de l'isolement préalable à l'exportation.

Tous les chevaux exportés au Japon nécessitent plusieurs vaccinations et tests sanguins. Les chevaux doivent également être isolés des animaux qui ne sont pas exportés. L'historique des maladies animales dans les locaux où les chevaux sont gardés avant l'exportation doit être connu pour compléter la certification d'exportation.

Compte tenu des exigences du Japon en matière de santé animale, les entreprises qui approvisionnent le marché japonais élèvent des chevaux spécifiquement à des fins d'exportation. Il n'est pas possible pour les exportateurs d'utiliser des chevaux sauvages ou des chevaux provenant de ventes aux enchères au Canada ou aux États-Unis pour des exportations vers le Japon.

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