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Vidéo : Le travail de terrain

Le travail de terrain pour la tuberculose bovine peut faire face à plusieurs défis. Les vétérinaires partagent les conditions assez difficiles qu'ils ont dû affronter en testant entre 12 000 et 15 000 bovins à l'extérieur à -30 degrés Celsius.

Le travail de terrain pour la tuberculose bovine – Transcription

Mise en contexte de l'Agence canadienne d'inspection des aliments. Le travail de l'Agence est présenté en images, notamment une boîte de Pétri, des fraises, un plant en croissance, un poulet et une feuille d'érable.

Texte : ACIA - Préserver grâce à la science

Texte : Le travail sur le terrain

Interlocuteur à l'écran : Rick James-Davies, commandant des interventions au Centre des opérations d'urgence de l'Agence canadienne d'inspection des aliments en Alberta.

Ce fut l'une des parties vraiment gratifiantes de la gestion de cet événement. Vous savez, ce sont des situations difficiles sur ces fermes mais j'ai été surpris par le nombre de compliments que nous avons reçu de la part des producteurs sur le personnel de l'ACIA. Leur professionnalisme, leur dévouement… Ce fut de longues heures passées dans des températures parfois vraiment très froides.

Les producteurs ont a eu de très belles choses à dire à leur propos. Et à l'inverse aussi, notre personnel en parlant de ces mêmes producteurs. Vous savez ces derniers vivent des situations stressantes et difficiles et je continue à entendre de la part de notre personnel à quel point les producteurs ont été chaleureux, hospitaliers et accueillants et comment ils sont reconnaissants que des gens se déplace de partout au Canada pour venir dans leurs fermes et les aider en plein coeur de l'hiver.

Interlocuteur à l'écran : André Coderre, inspecteur en santé animal à l'Agence Canadienne d'inspection des aliments.

Je suis parti en Alberta le 27 novembre et je suis revenu le 23 décembre donc pratiquement un mois pour aller faire des tests et des prélèvements.

Photo de bovins dans les prairies de l'Alberta au lever du soleil.

Nous partions vers 7:30, 8:00 le matin pour les fermes avec parfois 1 heure de route à faire.

Photo d'André Coderre à côté d'un bovin dans une cage de contention.

Arrivé sur place, nous effectuions des prises de sang et des tests de tuberculines.

Photo d'une inspectrice de l'ACIA dehors à côté d'un taureau dans une cage de contention. L'inspectrice porte un foulard autour du cou et celui-ci est couvert de givre.

Photo de plusieurs employés de l'ACIA assis dans une grange. Ils sont vêtus pour affronter le froid. De la vapeur s'échappe de la soupe qu'ils s'apprêtent à manger ainsi que de leur bouche.

Nous passions toute la journée à l'extérieur, sans exception, à -25/-30 degrés Celsius. C'était des conditions assez difficiles pour effectuer des tests.

Photo d'André Coderre qui relève la queue d'un bovin pour prendre un échantillon de sang.

Une injection et une prise de sang, ça demande de la dextérité. il faut savoir ce que l'on fait et voir où l'on pique.

Photo panoramique d'employés de l'ACIA qui effectuent des tests. Une table a été installée à l'extérieur et des boites contenants des éprouvettes et des aiguilles y sont déposées.

Nous avons fait face à plusieurs défis : le liquide pour les injections ne devait pas geler; les tubes de sang devaient être gardés au chaud pour que l'air à l'intérieur puisse faire un vide lors de la prise de sang; les aiguilles parfois gelaient. Une fois que le sang était dans les éprouvettes, nous devions le mettre au chaud assez rapidement pour ne pas que le sang gèle. Bref le froid a causé des maux de tête à plusieurs personnes.

Video de quelques douzaines de bœuf Angus.

Nous devions tester entre 12000 et 15000 bovins qui avait été en contact avec le troupeau souche où avait été trouvé le bovin testé positif.

Photo d'employés de l'ACIA qui préparent des aiguilles et des éprouvettes.

Photo d'une employée de l'ACIA qui relève la queue d'un bovin pour y faire un prélèvement.

Pour ce qui est du test de la tuberculose, c'est une injection de tuberculine qui est fait dans le pli caudal. Par la suite on retourne 72 heures après l'injection.

Photo de bovins. Deux d'entre eux son marqué d'un X orange sur la tête.

Si il y a une réaction, l'animal est donc classifié comme réacteur et il est marqué d'un X et envoyé à l'abattoir.

Interlocuteur à l'écran : André Coderre, inspecteur en santé animal à l'Agence Canadienne d'inspection des aliments.

Lorsque nous faisions nos visites de suivi d'épidémiologie sur les fermes, nous devions expliquer la situation aux producteurs mais c'était pas évident car ces personnes étaient en détresse en quelques sorte car ils ne savaient pas ce qu'il adviendrait de leurs animaux et de leur ferme. Leur donner comme directive que leur animaux seraient abattus, ce fut très difficile pour eux. Ce n'était pas une partie de plaisir car ils étaient en désarroi.

Deux femmes qui marchent sur une ferme. Aucun animal n'est visible.

Nous avons du refouler des larmes à plusieurs reprises car voir des gens dans cette situation, des familles en détresse, c'est très difficile sur le plan humain.

Mot-symbole « Canada ». Droit d'auteur Sa Majesté la Reine du chef du Canada (Agence canadienne d'inspection des aliments), 2017.

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